AZALI A ÉCHOUÉ A TAXER LA MISÈRE POUR CHANGER LE PAYS. Il ECHOUERA A ATTÉNUER LES EFFETS DE KENNETH PAR UNE DIME ABUSIVE... Au-delà d...
AZALI A ÉCHOUÉ A TAXER LA MISÈRE POUR CHANGER LE PAYS. Il ECHOUERA A ATTÉNUER LES EFFETS DE KENNETH PAR UNE DIME ABUSIVE...
Au-delà de l'émotion légitime liée à la situation difficile générée par Kenneth, et qui mérite l'attention de tous, il y a tout même lieu de s'arrêter sur l'inconséquence et l'aspect folklorique de la mesurette si elle en est une, annoncée par Azali. Nous ne parlons guère des aspects juridiques. Azali ne peut en effet instituer une telle dîme quand bien même il se fait passer pour un monarque de droit divin. Nous ne parlons pas non plus des considérations morales.
C'est un non sens d'imposer de maigres salaires qui tardent à tomber au nom d'une solidarité décrétée dans le cadre d'une gouvernance reposant sur l'absence de cette vertu entre les composantes sociales, sur un sauve-qui-peut de mauvais aloi. Nous ne parlons pas non plus des problèmes politiques qui peuvent être soulevés à propos de la décision improvisée d'Azali de taxer la misère au non de l'urgence nationale. Comment de pauvres fonctionnaires peuvent-ils comprendre qu'en pleine gabegie servant à financer des assises truquées, des élections pour la forme, une propagande sempiternelle, la corruption politique, qu'on vienne subitement amputer leurs minables salaires?
Au-delà de ces questions légitimes, et loin de toute volonté de récupération politique indécente, nous ne pouvons éluder la réflexion sur l'opportunité de cette mesurette à constituer une réponse conséquente au défi actuel. Combien espère-t-on lever comme fonds, et quels sont les mécanismes de gestion de ceux-ci et pour quels besoins? Une enveloppe d'urgence! Il ne s'agit pas d'ajouter du désordre au désordre.
Assurément, le charlatan Azali rattrapé par son impuissance de toujours n'a pas fini avec sa gestion folklorique même quand Kenneth vient lui rappeler qu'il faut du sérieux dans la conduite des affaires du pays. Gageons que dans les heures à venir alors que les cicatrices de Kenneth toujours béantes, et se rajoutant aux anciennes, nous assisterons au spectacle nauséabond de premières délégations venues cette fois-ci pour saluer une réactivité sans lendemain ni consistance.
Ahmed BOURHANE
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