A 11 jours du 1er tour de l’élection présidentielle de l’Union des Comores du 24 mars 2019, la campagne électorale bat son plein. Et l’...
A 11 jours du 1er tour de l’élection présidentielle de l’Union des Comores du 24 mars 2019, la campagne électorale bat son plein.
Et l’un des slogans avancés par le candidat du pouvoir, c’est l’élection du Président de l’Union dès le premier tour. Est-il possible dans ce pays d’élire un président dès le premier tour d’une élection présidentielle ?
Et l’un des slogans avancés par le candidat du pouvoir, c’est l’élection du Président de l’Union dès le premier tour. Est-il possible dans ce pays d’élire un président dès le premier tour d’une élection présidentielle ?
Le candidat du pouvoir qui s’est donné cet objectif ambitieux, Azali Assoumani, a été élu en 2016, en étant minoritaire. En effet, arrivé en troisième position en obtenant 15, 10% des voix, derrière les candidats Mohamed Ali Soilih (17,88%), Mouigni Baraka (15,62%) lors des primaires de l’élection présidentielle du 21 février 2016, il fut élu Président de l’Union au mois d’avril 2016, avec 41, 43 % des voix.
Mohamed Ali Soilihi, l’ancien Vice-Président, candidat du pouvoir de l’ époque, obtient 39, 66 % des voix et Mouigni Baraka Said Soilihi, l’ ancien gouverneur de l’ ile autonome de Ngazidja, 18, 81 %. Ainsi, pour la première fois depuis la mise en place des nouvelles institutions issues de la constitution du 23 décembre 2001, un Président de l’Union a obtenu moins de 50 % des suffrages exprimés dans un scrutin.
En novembre 2010, l’ancien Président Ikililou Dhoinine a obtenu 60,91 % des voix et l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, avait obtenu en avril 2006 58,02 % des voix. Depuis 2016, le Président Azali n’a pas élargi sa base électorale en rompant l’alliance nouée avec le deuxième parti politique du pays qui l’a aidé à accéder au pouvoir. Il a rompu avec son ancien-Vice-Président issu de la région la plus peuplée de la Grande Comore après le Bambao, la région d' Itsandra. En plus, plusieurs personnes issues des principaux foyers électoraux du pays, croupissent en prison.
Mohamed Ali Soilihi, l’ancien Vice-Président, candidat du pouvoir de l’ époque, obtient 39, 66 % des voix et Mouigni Baraka Said Soilihi, l’ ancien gouverneur de l’ ile autonome de Ngazidja, 18, 81 %. Ainsi, pour la première fois depuis la mise en place des nouvelles institutions issues de la constitution du 23 décembre 2001, un Président de l’Union a obtenu moins de 50 % des suffrages exprimés dans un scrutin.
En novembre 2010, l’ancien Président Ikililou Dhoinine a obtenu 60,91 % des voix et l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, avait obtenu en avril 2006 58,02 % des voix. Depuis 2016, le Président Azali n’a pas élargi sa base électorale en rompant l’alliance nouée avec le deuxième parti politique du pays qui l’a aidé à accéder au pouvoir. Il a rompu avec son ancien-Vice-Président issu de la région la plus peuplée de la Grande Comore après le Bambao, la région d' Itsandra. En plus, plusieurs personnes issues des principaux foyers électoraux du pays, croupissent en prison.
Avec 13 candidats en lice, il est peu probable qu’un candidat puisse dépasser les 30 % lors du 1er tour de l’élection présidentielle du 24 mars 2019 à moins que le pouvoir organise une mascarade électorale qui sera bien néfaste pour la sécurité et la stabilité du pays. Par ComoresDroit
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