« Instruire le peuple, c’est l’améliorer ; éclairer le peuple c’est le moraliser », disait le célèbre dramaturge Victor Hugo. Aujourd’hui...
«Instruire le peuple, c’est l’améliorer ; éclairer le peuple c’est le moraliser», disait le célèbre dramaturge Victor Hugo. Aujourd’hui, nous regrettons d’avoir marqué notre respect, au Colonel Soilihi Mohamed, dit Campagnard, car nous avons trop d’égard envers la noble fonction, qu’il prétendait conquérir, devenir Président de la République.
Pour les adeptes du rattrapage, il y aura de la matière. La lettre de Campagnard du 26 Mars 2019, destinée à notre armée démontre aux yeux du monde les ambitions farfelues de cet ancien Chef d’Etat Major. En acceptant d’être manipulé, par des pouvoirs extérieurs, l’Officier Supérieur tant considéré vient de perdre sa splendeur.
Soyons fiers de notre armée nationale. Son évolution en matière de déontologie militaire est magistrale. Ces dernières années, l’Armée Nationale de Développement (AND) a retrouvé une place prépondérante et significative, ce n’est pas aujourd’hui, qu’un homme dépourvu de sens pourra tirer profits des casernes. Nous le savons tous, les Armées sont le reflet de la Nation.
En décidant de faire de la politique, Campagnard a cru partir dans un club de copinage. Et non ! La politique c’est du sérieux. Il faut avoir toutes les capacités nécessaires y compris une cohérence intellectuelle et des repères. Décidément, il n’est pas le gendre idéal. Ne pas reconnaitre les résultats provisoires des élections, Campagnard se déshonore à travers une sauvagerie sans nom. Cette fois-ci, les oiseaux de mauvais augure ne viendront pas nous parler de bravoure d’un homme dévoué. Il est déchu à jamais !
Dans les débats et les efforts, paix et développement sont des concepts liés trop souvent implicitement comme s’ils étaient synonymes. Le premier renvoie communément à l’idée de l’absence de guerre et à la gestion de la paix, alors que le second imagine un avenir définitif. Donc, celui qu’on croyait porte parole du peuple, nous tourne le dos en voulant soulever une guerre civile pour ses intérêts personnels. Son plan machiavélique est dévoilé.
Le contexte national reconfigure donc les dynamiques locales. Les efforts de l’armée nationale et de la population se déroulent donc dans un climat serein et constructif. Campagnard se met du coté de ceux qui alimentent la discorde entre citoyens comoriens et malmènent politiquement les plus belles valeurs humanistes.
Maitre Claude Mlatamou
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