Le 24 mars prochain, Les Comoriens sont appelés à élire l’homme qui conduira le destin national au cours des cinq prochaines années. Ils ...
Le 24 mars prochain, Les Comoriens sont appelés à élire l’homme qui conduira le destin national au cours des cinq prochaines années. Ils auront à faire le choix entre treize candidats.
Cependant, les réalisations, l’expérience, le charisme et le parcours du Président Azali Assoumani sont des atouts qui plaident en sa faveur. Ainsi, ces atouts que nous allons les énumérer, un à un, nous permettent de conclure qu’il est l’homme de la situation « the right man at the right place ».
Cependant, les réalisations, l’expérience, le charisme et le parcours du Président Azali Assoumani sont des atouts qui plaident en sa faveur. Ainsi, ces atouts que nous allons les énumérer, un à un, nous permettent de conclure qu’il est l’homme de la situation « the right man at the right place ».
Azali, l’homme qui rassure les investisseurs
Connues par leur instabilité politique chronique, les Comores n’ont pas pu attirer les investissements structurants susceptibles de relancer leur économie. Toutefois, depuis l’arrivée au pouvoir du Président Azali en 2016, nombreux sont les investisseurs étrangers qui s’intéressent à notre pays. Et plusieurs contrats d’investissements ont été signés, réalisés et en cours de réalisation. D’autres sont en cours d’étude. On peut citer entre autres la construction de l’Hopital El-Marouf, la construction des complexes touristiques et des centrales solaires dans les trois îles, la mise en place d’une zone économique spéciale, etc.
Un changement de pouvoir pourrait mettre en danger les chantiers initiés par le Président Azali
Pour endiguer le chômage et donner d’espoir aux milliers des jeunes comoriens, le président Azali, n’a ménagé aucun effort pour augmenter le niveau des investissements privés et publics dans notre pays. Ainsi, un changement de pouvoir pourrait mettre en danger les chantiers initiés par le Président Azali. D’ailleurs, certains prétendants à la magistrature suprême osent dire, sans le croire, qu’ils vont organiser de nouvelles élections quelques mois après celles de mars 2019.
Paradoxalement, ces populistes prétendent mettre en place un plan Marshall de quelques mois pour lutter contre le fléau du chômage. Discours irréalistes, simplistes et dangereux qui pourraient stopper l’élan des investisseurs et par voie de conséquence engendrer des répercussions négatives sur les finances publiques et donc la régularité des salaires, la croissance économique, l’emploi des jeunes, etc.
En effet, toutes les études macroéconométriques ont établi une forte corrélation positive entre la stabilité politique et le niveau d’investissement, qui est, de surcroit, le moteur de la croissance économique. Autrement dit, les investisseurs fuient les pays caractérisés par une instabilité politique chronique au profit des pays stables politiquement. Par conséquent, l’élection d’Azali est un signal fort envoyé à la communauté des investisseurs qui sont si frileux aux changements répétitifs des régimes.
Azali : la solution énergétique
Depuis les milieux des années quatre-vingt-dix, l’Union des Comores a connu une crise énergétique aiguë qui a laminé son tissu économique. Pour mettre les Comores sur les rails de l’émergence, le Président Azali s’est attelé à trouver des solutions bien que palliatives à ce problème. Quelques mois après son arrivée au pouvoir, des investissements colossaux ont été réalisés dans ce secteur par le gouvernement comorien.
Des Assises nationales ont été organisées pour élaborer un plan stratégique pour ce secteur clé de l’économie comorienne. Il ressort de ces assises que d’ici 2030, les Comores doivent augmenter leurs capacités de production énergétique (de 20 à 80 mégawatts). Ces assises recommandent de miser surtout sur les énergies renouvelables afin de baisser considérablement le prix de l’énergie. Lucide et soucieux de laisser un avenir radieux aux générations futures, le Président Azali s’est engagé à suivre les recommandations faites au cours de ces assises.
Pour ce faire, le gouvernement comorien a signé des contrats avec des sociétés étrangères pour produire des énergies renouvelables. Le groupe tanzanien Vigor ambitionne de produire plus de 5 mégawatts au profit de la population anjouanaise. Quant à la société française InnoVent, elle s’attelle à mettre en place d’ici la fin de cette année un parc solaire d’une capacité de 3 mégawatts au Sud de la Grande-Comore. En outre, le gouvernement comorien vient de réceptionner 8 groupes électrogènes qui viendront augmenter considérablement les capacités actuelles de la SONELEC.
Les Comoriens tendent les oreilles pour écouter les propositions des 11 autres candidats ! Seulement leur programme s’article sur un seul point : TSA : Tous Sauf Azali ! Autrement dit, ils veulent le pouvoir pour le pouvoir !
Dr Abdou Katibou ©L'Hebdo
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