Au-delà des slogans Mba ba Mlezi Nara wazé bien-pensant par la mouvance présidentielle, Juwa et d’autres, se cache une vraie question : ...
Au-delà des slogans Mba ba Mlezi Nara wazé bien-pensant par la mouvance présidentielle, Juwa et d’autres, se cache une vraie question :
La vie a-t-elle un prix? La réponse est évidemment positive, et il n'y a rien de cynique dans une telle affirmation.
Nous passons notre temps à évaluer la valeur de notre propre vie. Quand on renonce à se doter d'un hôpital digne, de l’eau et de l'électricité on estime que la probabilité de perdre la vie dans une salle d’opération est assez faible pour qu'on accepte de prendre ce risque de réaliser ainsi le rêve des politiciens d’hier.
Quand on prend l’avion on met dans la balance la probabilité d'y laisser la vie et le plaisir de voyager. Quand on fume, on sait qu'on échange quelques mois de vie contre la jouissance du goût de la cigarette.
Quand on prend l’avion on met dans la balance la probabilité d'y laisser la vie et le plaisir de voyager. Quand on fume, on sait qu'on échange quelques mois de vie contre la jouissance du goût de la cigarette.
C'est donc dans le quotidien que nous devrons livrer à des calculs coût/avantage, risque
Le cas est plus délicat quand la vie est celle d'autrui est en jeux. Un pays qui renonce à faire valoir ses droits pour un hôpital digne qui éviterait des décès inutile dont on a fait grand bruit il y a peu, en raison de plusieurs pertes humaines, se pose donc la question du coût d'opportunité de l'utilisation de toute son énergie en votant des hommes politique moins soucieux.
Ma voix dit tous
Voter avec énergie cela veut dire on renonce de protéger une femme enceinte et on empêche ainsi la naissance d'un enfant dans les bonnes conditions. Certains vont mourir et tant pis pour ces nouveaux nées. Que le manque d’eau et d’électricité n’aient plus important. Cela fait-il de nous des êtres immoraux?
Le politicien n'aime pas trop qu'on lui parle de morale, ce n'est pas son domaine. Nous ne sommes pas responsables de leurs échecs il n'est pas de notre devoir d'y remédier. En revanche, ce cas pose un problème en termes citoyenneté : soit je donne mon bulletin, mon bien-être se dégrade et celui des enfants, Soit je garde mon bulletin et je demande de compte aux politiques.
Quel que soit le choix défini par chacun d'entre nous en fonction de notre propre échelle de valeurs notre société doit être réformée au plus profond. Si le problème n'est pas écrit son histoire n'existe pas.
Quel que soit le choix défini par chacun d'entre nous en fonction de notre propre échelle de valeurs notre société doit être réformée au plus profond. Si le problème n'est pas écrit son histoire n'existe pas.
Par Rafik Adili
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