Dans deux semaines, les Comoriens seront appelés à élire leur président pour un mandat de cinq ans. Treize candidats sont en lice. Pour c...
Dans deux semaines, les Comoriens seront appelés à élire leur président pour un mandat de cinq ans. Treize candidats sont en lice. Pour ceux de l’opposition, l’essentiel a été dit. Rendre le pouvoir en deux ans. Rien n’a pas été dit en fait. Un mensonge de plus.
Pourtant, le monde dans lequel nous vivons n’appelle pas des demi-mesures. L’agenda 2063 de l’Union Africaine aspire à l’intégration régionale et continentale, à l’abolition des barrières douanières et à l’ouverture des frontières. Tel programme présente des opportunités, mais aussi des menaces.
Confier le destin national à un néophyte, c’est précipiter notre pays à des crises regrettables.
D’autres risques nous guettent, ceux liés à notre positionnement géostratégique, des périls sur notre environnement, sur notre sécurité, sur notre mode de vie. Face à ces menaces, confier le destin national à un néophyte, ce n’est pas seulement se vouer à l’éternel recommencement, mais c’est précipiter notre pays à des crises regrettables. Pour exister en tant que Nation, il faut un dirigeant fort, ferme et ambitieux, ayant une vision claire, des projets d’envergure.
Un dirigeant à la hauteur des enjeux, digne de notre pays, digne de notre époque. Dans un moment si particulier de notre histoire, choisir un dirigeant faible, c’est exposer notre pays à rater le train de l’intégration continentale, et à être balayé de l’Histoire.
C’est pourquoi j’appelle à un vote utile. Qui nous permettra de nous écarter deux dangers : l’aventurisme aux conséquences fâcheuses et l’abstention. Pour les éviter, il faut voter pour Azali Assoumani, le seul capable de fixer un nouveau cap pour le meilleur des Comores.
Msa Ali Djamal ©L'Hebdo
COMMENTAIRES