AZALI ET LA METHODE DE PEDAGOGIE ACTIVE Nous ne reviendrons pas sur les deux premières notions qu’Azali a fait siennes depuis son ret...
Nous ne reviendrons pas sur les deux premières notions qu’Azali a fait siennes depuis son retour au pouvoir en mai 2016 : une vision, une nation. Elles sont suffisamment connues des électeurs.
Il les a suffisamment expliquées, lui-même, et continue à le faire à travers les tournées qu’il effectue dans toutes les localités du pays notamment depuis l’ouverture officielle de la présente campagne. Nous éviterons donc de les galvauder inutilement.
Il les a suffisamment expliquées, lui-même, et continue à le faire à travers les tournées qu’il effectue dans toutes les localités du pays notamment depuis l’ouverture officielle de la présente campagne. Nous éviterons donc de les galvauder inutilement.
Aux deux concepts, nous nous permettrons d’ajouter un troisième, la méthode. Une méthode qui, dans les milieux éducatifs, serait qualifiée de pédagogie active. Ainsi, mettant son expérience – c’est sa troisième campagne présidentielle – au service de l’action présente, il va vers les électeurs en érudit qui n’ignore rien de leurs espoirs, leurs attentes et leurs problèmes. Il appréhende les sujets avec méthode, sans appréhension et sans à priori et surtout avec un fort respect de l’adversaire. Il se refuse à réagir aux piques des adversaires, les douze autres candidats, même quand l’attaque descend jusqu’au dessous de la ceinture.
Ignorant superbement les calomnies, insultes et autres goujateries, Azali aligne les explications sur les projets à réaliser dans le moyen terme pour des Comores qui cherchent leur place dans le concert des nations. Il explique comment entend-il agir pour faire des Comores un pays respecté et respectable. C’est ainsi qu’il a construit son discours, usant de la pédagogie active pour convaincre. Car ce ne sera que lorsque les électeurs seront convaincus que le peuple comorien vaincra.
Par Mohamed Hassani
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