La traque des opposants s'est accélérée depuis la tenue illégale du référendum boudé par la grande majorité des populations : la dict...
La traque des opposants s'est accélérée depuis la tenue illégale du référendum boudé par la grande majorité des populations : la dictature d'Azali acculée par un désaveu généralisé se durcit de plus en plus ; on arrête à tout va sur délation, on emprisonne dans des conditions ignobles de déni légal et humain et les plus chanceux ont pu s'enfuir pour gagner Mayotte, ou d'autres pays.
C'est le cas du Vice-président Ahmed Saïd DJAFFAR qui se trouve actuellement en Afrique de l’Est, alors qu'Azali s'apprêtait probablement à le coffrer.
Le Vice-président DJAFFAR élu sous le même ticket qu'Azali était un des personnages clés du pouvoir en place jusqu'à ce qu'il décidât de se démarquer d'un président devenu paranoïaque, imprévisible, despotique, bafouant la loi et la constitution pour se maintenir au pouvoir à vie.
La dictature d'Azali conduit le pays à une catastrophe économique et sociale annoncée, sans compter l'éventualité d'une guerre civile désastreuse.
La résistance passive et la désobéissance civile s'organisent partout dans le pays, et pour leur donner une nouvelle dimension, il faut structurer la résistance sur le plan international, en mettant en place un gouvernement d'Union Nationale en exil.
Ce gouvernement en exil basé à l'étranger, rassemblerait toutes les forces opposées à la dictature d'Azali et à ses menées diaboliques anticonstitutionnelles. Il aurait pour ambition de :
- - Mettre en place un gouvernement provisoire formé des représentants des entités autonomes et des forces politiques, et restaurer toutes les structures légales, dans le respect de la Constitution de 2001.
- - Ce gouvernement serait formé à l'exclusion de tous ceux qui sont soupçonnés de corruption et qui ont trempé dans des affaires douteuses de détournement de biens publics
- - La Commission anti-corruption serait chargée de dresser un bilan exhaustif des pouvoirs qui se sont succédé depuis 2001 et de mettre en place des procédures de poursuite des contrevenants
- - Les questions comme celles de la vente des passeports diplomatiques, la vente des codes téléphoniques, du pavillon comorien et des concessions de pêche off shore, seraient confiées à la Cour Pénale Internationale, CPI.
- - Le gouvernement provisoire aurait pour tâche de préparer un véritable dialogue inclusif des entités autonomes et des forces politiques, pour réfléchir sur les vrais problèmes du pays et tirer les leçons des erreurs commises depuis l'indépendance afin de donner une nouvelle impulsion aux Accords de Fomboni du 17 février 2001 et assurer la satisfaction des aspirations de chaque île autonome, souveraine et de l'ensemble.
Ce gouvernement en exil se chargerait de sensibiliser [next] L'UA, l'ONU, la Francophonie et les autres organisations internationales pour qu'elles apportent leur soutien multilatéral pour le retour de l’Union des îles dans le processus démocratique, pour la paix, le développement et le bien-être de ses peuples.
Vous avez Monsieur le Vice-président DJAFFAR, fait un acte courageux en vous démarquant et en vous désolidarisant de la dictature d'Azali, aujourd'hui l'histoire vous appelle à jouer pleinement le rôle qui vous a été dévolu en prenant la tête en initiant ce combat pour mettre un gouvernement provisoire en exil en vue de délivrer notre archipel d'un dictateur sanguinaire.
Vive Anjouan dans la plénitude de ses prérogatives !
Vive l’Union des États des Comores et la souveraineté reconnue à chaque île !
La voix des Anjouanais en colère
Anli Yachourtu JAFFAR
COMMENTAIRES