La recomposition des équilibres politiques aux Comores est plus perceptible à Anjouan que dans les autres îles sœurs. La grande surprise ...
La recomposition des équilibres politiques aux Comores est plus perceptible à Anjouan que dans les autres îles sœurs. La grande surprise dans cet équilibre est la timidité avec laquelle Anjouan fait preuve et, pourtant c'est là où on s'attendait à des soubresauts. Ils sont venus plus de la Grande Comore, pari gagné pour Azali ? Il serait prématuré de répondre à cette question. En revanche, On peut faire quelques supputations sur la physionomie politique actuelle.
À la Grande Comore d'abord, là-bas, le régime mène d'une main de fer, a réussit à faire taire toute voix discordante. Les principaux politiques de l'île sont soit mis en prison ou sous contrôle judiciaire. Ceux qui s'agitaient se sont tus, l'opposition paraît sérieusement affaiblie, pour ne pas dire inexistante.
À Anjouan, il y a presque dix huit mois j'avais intitulé un post sous, l'appellation «l'encerclement de Mutsamudu» à travers cette appellation je devinais à l'époque la situation actuelle. Pendant longtemps, trois villes rythmaient la vie politique de l'île: Deux d'elles, ont joué un rôle plus important, Mutsamudu et Domoni.
À Anjouan, il y a presque dix huit mois j'avais intitulé un post sous, l'appellation «l'encerclement de Mutsamudu» à travers cette appellation je devinais à l'époque la situation actuelle. Pendant longtemps, trois villes rythmaient la vie politique de l'île: Deux d'elles, ont joué un rôle plus important, Mutsamudu et Domoni.
Ces deux villes unies dans une même cause peuvent basculer toute l'opinion de l'île. La troisième Ouani est plus considérée comme ville intellectuelle qu'une ville de nuisance politique. Azali a donc compris qu'il faudrait consentir les efforts pour avoir Domoni derrière lui, en tout cas ça semble en bonne voie, puisque les pricipaux acteurs politiques de la ville sont acquis à sa cause, je pense à Nassuf Ahmed Abdallah et Nourdine Midladj.
Tous les regards étaient tournés vers Mutsamudu, pensant que la ville allait se rebeller, suite à l'arrestation du président Sambi, rien y fait, au point que son fils que je salue l'initiative qu'il a prise pour venir au secours de son père a compris l'immobilisme de la ville. Mais Mutsamudu n'est plus comme avant, Mohamed Bacar est passé par là. Il a ses sympathisants, qui pour une grande majorité ont rejoint le régime Sarko et les autres.
Rappelons que sous Bacar Mutsamudu comptait plusieurs directions à son actif, la ville est divisée en deux, ce qui rend complexe une mobilisation. Ceux qui ont subit les exactions de la «libération» d'Anjouan gardent encore les souvenirs. Mais de manière générale et en toute précaution, l'île paraît être sous contrôle. D'autant plus que les anciens hommes politiques de l'île sont eux aussi aux côtés d'Azali : Ibrahim Halidi , Halifa Houmadi pour ne citer qu'eux.
Rappelons que sous Bacar Mutsamudu comptait plusieurs directions à son actif, la ville est divisée en deux, ce qui rend complexe une mobilisation. Ceux qui ont subit les exactions de la «libération» d'Anjouan gardent encore les souvenirs. Mais de manière générale et en toute précaution, l'île paraît être sous contrôle. D'autant plus que les anciens hommes politiques de l'île sont eux aussi aux côtés d'Azali : Ibrahim Halidi , Halifa Houmadi pour ne citer qu'eux.
À Moheli il y règne une certaine confusion, due d'une part à la terreur que fait planer sur l'île «ça passe ou ça casse» d'autre par Fazul, assure le service après vente. Voilà un peu l'état des lieux. Que faut-il tirer comme leçon? Il est clair que le régime est impopulaire, c'est indéniable, mais l'opposition non plus, la population, ne se mouille ni pour le régime, ni pour l'opposition. Qui veut être le recours ? Par Daoud Halifa
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