Bonne nouvelle. Azali a exigé des mesures disciplinaires contre les gendarmes qui ont fait subir des tortures physiques atroces à 29 perso...
Bonne nouvelle. Azali a exigé des mesures disciplinaires contre les gendarmes qui ont fait subir des tortures physiques atroces à 29 personnes samedi passé. D'ores et déjà, au moins trois gendarmes croupissent dans un cachot, en "arrêts de rigueur" selon le jargon militaire. Et cela suite à deux enquêtes de commandement ouvertes et par l'état-major et par le gendarmerie nationale.
Il me convient de rappeler qu'en février 2017, suite aux échauffourées qui ont éclaté au lycée de Moroni entre force de l'ordre et élèves, Azali avait également ordonné une enquête qui a abouti à des sanctions sévères contre les gendarmes qui ont malmenés les futurs leaders de notre pays.
Celui qui a tiré à bout portant sur un élève fut radié tandis que quatre autres furent dégradés. Reste à connaître le sort final réservé à ceux qui ont torturé physiquement des individus juste parce ce que ceux-ci n'avaient pas sur eux leurs pièces d'identité, au moment d'un contrôle par le PIGN samedi soir dernier à Moroni. Les enquêtes se poursuivent.
Soit dit en passant, le commandement national de la gendarmerie a tenté de travestir les faits de ces derniers événements pour faire croire aux autorités que les victimes avaient essayé de barricader les routes. Mais Azali aurait tapé du poing sur la table, furax. "Il faut que les gendarmes auteurs de cette barbarie soient sanctionnés". Bravo, Mr le président. Toufé Maecha