Ce vendredi 26 janvier à la sortie de la mosquée, l'union de l'opposition, plusieurs fois rejetée à leur demande d'organisati...
Ce vendredi 26 janvier à la sortie de la mosquée, l'union de l'opposition, plusieurs fois rejetée à leur demande d'organisation des meetings, s'est vu dispersée par les forces de l'ordre. Selon plusieurs témoignages, l'union de l'opposition voulait expliquer à la population comorienne les raisons de leur abstention aux assises nationales. Mais cela n'a pas été possible à cause de la répression des forces de l'ordre, provoquant plusieurs violences.
Ces incidents ont provoqué plusieurs blessés dont un élu, Tocha Djohar et une arrestation d'un responsable politique, Ibrahim Abdourazak. Ils seront pas les seuls à se retrouver aux mains de la gendarmerie selon nos informations.
Il faut rappeler que plusieurs partis politiques qui forment l'union de l'opposition tel que l'UDC de Mouigni Baraka, ou encore le parti JUWA. Ces partis ne partagent pas la forme de l'organisation de ces assises et craignent d'une éventuelle réforme constitutionnelle. À croire que les propos du secrétaire général de la CPAN, Said Larifou, font un mauvais échos sur les réseaux sociaux. Celui-ci a montré une mauvaise volonté répressive en déclarant « nous allons écraser les opposants », un signe d'imprudence et dénué de sa conscience.
Le gouverneur de l'île d'Anjouan n'est pas le seul à rejeter catégoriquement les assises nationales. Il a plaidé dès le début de ces assises de procéder à des assises insulaires avant de faire les assises nationales. Le président Azali a été hué et interrompu directement le vendredi passé dans la ville de Tsidja après la prière de vendredi lorsqu'il a voulu parlé de ces assises à la grande mosquée de vendredi de Tsidjé. C'est ainsi qu'il ne manque pas de faire appel aux comoriens dans ses discours pour faire preuve à un bon comportement pendant la période de ces assises nationales.
I.I/ Douniaweb