Réactions contre la position séparatiste d'Anli YACHOURTY JAFFAR sur les assises
En un texte très long et bien écrit, en bon séparatiste, YACHOURTY rejette toute représentation anjouanaise dans les assises car c'est "eux" seuls qui en ont la légitimité dans la confédération qu'ils envisagent pour les Comores.
Les gardiens du temple du séparatisme profitent du flou entretenu par AZALI dans la précipitation pour faire émerger les manquements des différents régimes, la forte centralisation des pouvoirs de l'Etat afin de noyer le débat et faire le plein dans le rang des désespérés, des passionnés: un bordel organisé. Le texte d'ANLI YACHOURTY est un arnaque des intelligences qui n'a rien à voir en intention avec le souci du comorien.
Son gros texte résume un voeu pieux des séparatistes pour le regret des indépendances et la naissance des îles indépendantes. Il met en exergue les dérives administratives de nos dirigeants qui n'acceptent pas la délégation des pouvoirs. Les théories de 1997 reviennent en force et l'impulsivité du Chef de l'Etat pourrait, qu'à Dieu ne plaise, réconforter les séparatistes.
Ainsi, la responsabilité d'AZALI est grande devant l'histoire s'il se laisse prendre au piège une seconde fois.
Si une complicité ne se justifie pas, AZALI et les le Mouvement du 11 doivent prendre le temps nécessaire pour mûrir la réflexion, rendre officiel l'ordre du jour, sensibiliser la population et décider la représentation humaine des assises: les pouvoirs exécutifs, la société civile, les élus, les juristes, les hauts cadres et l'observatoire international.
J'appelle les cadres et intellectuels des Comores à s'exprimer sur ce sujets en toute objectivité.
BEN ALI