Le généticien Sounhadj dans une entreprise de clonage du parti JUWA...
On comprend mieux pourquoi Sounhadj se livre à une entreprise de discrédit du parti JUWA, se désolidarise du combat de celui-ci pour faire respecter les droits des députés nouvellement désignés par la majorité de l’exécutif de l’île d’Anjouan.
La mise en cause du lent et difficile processus démocratique à Anjouan faisant réagir son mentor A.A.M.Sambi, si tenté qu’il le reste encore, n’a aucunement ému l’homme qui dit croire en l’état de droit aux Comores dans son interview. Au lieu de s’indigner contre le fait que des élus minoritaires puissent se réunir dans un cadre non légal et désignent de façon irrégulière les trois députés de l’île montant à l’Assemblée, il se livre paradoxalement à un jeu d’intimidation du conseiller Abdoulkarim. Ainsi un parti JUWA faible l’arrange et ses critiques contre le parti manque de sincérité et ne sauraient partir de bons sentiments.
Ainsi les incohérences soudaines de Sounhadj tirent-elles leur origine d’une mission de service commandé. Dans le camp du pouvoir, Sounhadj s’est taillé la réputation d’un dur à cuire, capable d’usurper l’héritage de JUWA pour le brader à vil prix : une espèce d’alliance molle qui s’accommoderait bien d’un parti JUWA humilié, spolié de ses représentants et tournant le dos à ses causes notamment celle de la défense de la démocratie. De façon sournoise, Sounhadj appelle cela stratégie de pouvoir comme Anisse parlait du respect de la parole du père quand les autres y voyaient à juste titre les signes d’une trahison.
Le cardiologue s’est en réalité trouvé une nouvelle vocation de généticien en politique et tente une entreprise de clonage du parti JUWA. La stratégie est simple ! Le pilonnage du parti pour détourner l’attention des gens et pendant ce temps, le docteur opère. Et il opère en ce moment !
Selon des renseignements dignes de foi, le docteur serait entrain de recruter de faux JUWA comme lui, c'est-à-dire des individus en costume et cravate pour un faire-valoir JUWA au prochain gouvernement. Deux missions seraient ainsi envoyées à Mohéli et à Anjouan pour dénicher ces faux patins qui vont donner forme à clonage synonyme de division du parti. Sounhadj, après les déclarations regrettables et indignes contenues dans sa sortie médiatique, serait aussi entrain de se rendre complice d’attitude inamicale et agressive de la CRC. Il ne faut pas que Sounhadj recrute au nom du parti JUWA. Il faut qu’il recrute en son nom personnel. Seule manière d’empêcher le clonage du parti. Le temps est compté ; il faut agir vite au parti JUWA.