Depuis mardi, il est difficile de trouver du carburant dans la capitale comorienne. La plupart des stations sont fermées alors que d'au...
Depuis mardi, il est difficile de trouver du carburant dans la capitale comorienne. La plupart des stations sont fermées alors que d'autres donnent ce carburant à de très petites quantités. Des queues interminables dans les stations, des bousculades par ci et des échauffourées par là, les chauffeurs de véhicules de transport en commun commencent à se lamenter.
Habituée aux embouteillages, depuis ce mardi, la circulation automobile est devenue fluide à Moroni. Il n’y a plus de bouchons de véhicules dans les grandes avenues. Les quelques rares Taxis qui circulent encore font de la surenchère. Dans les stations, les esprits se chauffent. « Je suis arrivé ici, il y a 6 heures déjà.
Je suis passé par trois stations et ils n’ont que de l’essence mais le gasoil et le pétrole sont en manque. Partout, on m'a dit qu'on ne pourra pas me donner plus de 30 litres », a déclaré un chauffeur de taxi avant d’ajouter que la quantité reçue lui sert seulement à faire des courses en ville. Ce conducteur comme d'autres demandes aux autorités de sortir de leurs bureaux pour se rendre compte de la situation sur le terrain. « J’ai dormi dans cette station d’essence parce qu’on nous a dit qu’en devrait livrer ici, malheureusement on a vu aucun véhicule de livraison », s’est indigné un chauffeur de taxi.
Je suis passé par trois stations et ils n’ont que de l’essence mais le gasoil et le pétrole sont en manque. Partout, on m'a dit qu'on ne pourra pas me donner plus de 30 litres », a déclaré un chauffeur de taxi avant d’ajouter que la quantité reçue lui sert seulement à faire des courses en ville. Ce conducteur comme d'autres demandes aux autorités de sortir de leurs bureaux pour se rendre compte de la situation sur le terrain. « J’ai dormi dans cette station d’essence parce qu’on nous a dit qu’en devrait livrer ici, malheureusement on a vu aucun véhicule de livraison », s’est indigné un chauffeur de taxi.
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Cette pénurie paralyse la ville tout entière avec le spectacle de longues files d’attentes de voitures garées pendant des heures, voire des jours devant les stations services à sec. Nakidine Hassane