On s’attendait à une légitimité qui pourrait révolutionner la moribonde Mairie de Moroni et on découvrit une légitimité qui provoque la noy...
On s’attendait à une légitimité qui pourrait révolutionner la moribonde Mairie de Moroni et on découvrit une légitimité qui provoque la noyade et le naufrage de la vieille fille de Badjanani. Non seulement elle n’a apporté aucune « Révolution » à cette vache à lait qui nourrisse presque plusieurs familles dans Moroni, mais en plus, c’est une véritable hécatombe quant on entend une division de ses employés en plusieurs clan pour aller distribuer des tickets sur les marchés de Moroni et ramasser de l’argent pour faire leurs shoppings routinière. Pis, une gestion financière totalement opaque, désobéissances en terme hiérarchique les employés et leur chef, et certain d’entre eux remet en cause la légitimité du Maire en fonction.
C’est ainsi qu’une rencontre était organisée le mercredi 08 par Monsieur Issihaka Abdourazak, notable à Moroni et ancien gouverneur de Ngazidja. Une note de synthèse portant diagnostic sur le fonctionnement de la commune de Moroni est sorti. Cette note parle de plusieurs disfonctionnement, parmi lesquelles sont : « la division de ses élus en plusieurs clan dont la plupart n’a jamais reconnu la légalité du Maire en fonction, ni sa légitimité. La démission totale de la majorité des élus, conseillers municipaux qui ont paralysé la commune.
Et que le conseil municipal ne s’est réuni qu’une seule fois depuis deux ans et qu’il ne s’est jamais reuni toute l’année 2016 ? » Cette note parle aussi « du dysfonctionnement des ses deux principaux organes que sont le conseil municipal et la Mairie, l’un n’existant plus l’autre sombrant dans le flou de la complexité d’une lutte d’influence entre le Maire élu, devenu Ministre et son adjoint qui assure tant bien que mal la gestion de la mairie. »
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Avouant que la mairie de Moroni meurt à petit feu. Qu’on se le dise. Les personnes qui avaient participé à cette rencontre sont très ambitieuses, ayant la conviction de dissoudre ses élus quant il faut. Ils ont aussi indiqués « les principe du droit de contrôle de tout citoyen sur l’action des élus locaux, composante essentielle de la vie démocratique locale et de la bonne gouvernance. » Et enfin ils ont parlé de « l’article 14, et qui dispose que « la société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration » (art. 15). » Nous espérons le meilleur de cette initiative et que le bon Dieu béni cette ville de Moroni qui est la capitale des Comores. ©Lords Said Louey