Après la mort de Mzé Abdallah Haji, ancien compagnon de route d’Ali Soilihi, plusieurs progressistes et partisans du courant de ce dernier,...
Après la mort de Mzé Abdallah Haji, ancien compagnon de route d’Ali Soilihi, plusieurs progressistes et partisans du courant de ce dernier, pleuraient dans toutes les rues d’Ikoni et aussi dans le milieu du « Mongozisme » de la diaspora.
La mort de Mzé Abdallah Hadji , fut une perte immense et avait provoquée chez les fans de l’ex Président Mtsachiwa , autant d’inquiétude que tristesse sur ce qui reste de l’incarnation de l’héritage soilihiste, en terme d’hommes sincérs , du militantisme dévoué sur le plan national et international du pays.
Mais avec l’existence d’Ahmed Djoumbé et son frère Ustadh Mohamed Toybou, Il n’ya pas à se faire souci , ni à craindre la disparition des valeurs de ce mouvement . Tous les deux , par leur parcours militants , par leur dévouement à cette cause , le relève du soilihisme sincère est là et surtout bien assuré.
Pourtant, en évoquant ces deux personnages , beaucoup de lecteurs vont se demander qui sont ces personnes.
Inconnus du grand public, c’est vrai , mais en réalité , sont des machines de guerre , des hommes travailleurs qui se sont toujours mis aux services de la promotion de l’idéologie soilihistes depuis longtemps. Et dans ce sens, sont respectés par tous les jeunes soilihistes qui les ont fréquentés et les patriotes du pays qui les ont croisés. Djoumbé, et Toybou, un vrai duo qui fonctionnait de manière différente mais complémentaire. Le premier est un grand tribun , savant manier le gestuel, le verbe et connaissant par coeur, toutes les slogans forts prononcés par Mongozi. Le second, est un génie en terme de réflexion et du bon sens de l’organisation, protocolaire maniaque, il sait plus agir que parler. Je crois avec intime conviction, ce duo est le salut de la continuité du soilihisme. S’ils sont ensemble , le soilihisme marche et existera, mais s’ils sont dispersés, le soilihisme devient immobile et dépourvu du carburant.
Mais pour le moment, Ahmed Djoumbé, semble agir, c’est ainsi que depuis le mois passé, lors de son séjour à Moroni, a sillonné les villes de Ngazidja, pour sensibiliser, et mobiliser la jeunesse génération à adhérer massivement à l’esprit progressiste du président Msachiwa.
Initiateurs en coulisse de tous les combats , ils ont participé avec succès à la perpétuation de l’idéologie de Mongozi et n’ont jamais cessé malgré les trahisons de certains prétendus soilihistes, d'être toujours des militants actifs pour la cause de la révolution.
Acteurs et fondateurs de la Nouvelle Génération Soililhiste, les deux camarades ont été parmi les gens en coulisse à l’origine des grands rendez-vous politiques réussis, aux Comores. On peut citer la réussite de la commémoration de la réhabilitation internationale d’Ali soilihi tenue à l’assemblée Nationale en 2016.
Il est tout à fait une évidence que si aujourd'hui ,au niveau national ou au niveau de la jeunesse ,on cherche des vrais interlocuteurs actifs et crédibles du Soilihisme, Mohamed Toybou et Ahmed Djoumbé, auront leur première place dans cette mouvance.
Mais la question qu’on se pose, qu’est ce qu’ils entendent pour assumer une fois pour tout, le flambeau politique de ce mouvement.
Peut -être , la réponse réside dans la habitude de leur modestie et de l’absence d’esprit de lutter pour un quelconque leadership. Respects à des hommes comme ça qui ne sont animé que par intérêt collectif.
IBRAHIM Abdou