La politique Comorienne inspire le dégoût, le dégoût de voir tout le monde se rendre comme un seul homme, un à un, croupis et sans scrupule...
La politique Comorienne inspire le dégoût, le dégoût de voir tout le monde se rendre comme un seul homme, un à un, croupis et sans scrupule, ni le moindre égard à l'endroit de ceux qui leur ont fait confiance des années durant, des années où à un moment donné de notre vie, chacun a donné une part de sa vie. Pour quel projet de société, se sont-ils opposés hier, et pour lequel, se réunissent aujourd'hui?
Si ceux qui se sont battus, battus c'est beaucoup dire, en l'absence d'une réelle guerre de libération, ce qui explique l’absence de nationalisme. Sils avaient abdiqué, pour le pain, on en serait pas là à gérer une indépendance, catastrophique soit elle.
Si nous avons tenus tête à une puissance comme la France, c'est parce que des hommes et des femmes ont eus la dignité de renoncer à ce même pain et pourtant Dieu sait combien, elle fût dure, la leur de vies. Ils ont pensés à nous, se pose t-il un problème générationnel? Sommes nous réduits à des marchandises dans un marché au bétail où, le berger définit les prix ?
Quel orgueil peut-on avoir si les enfants que nous sommes, sommes devenus des bâtards n'ayant aucun repère de nos ancêtres ou du moins à ceux qui nous ont permis d'êtres libres, libres, mais pas pour tomber dans une forme d'inclinaison au pain.
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Quel sens de l'honneur peut-on avoir lorsqu’on n'hérite pas les gènes de ses semblables, l'orsqu'on ment à son peuple à chaque instant, mode de fonctionnement d'une classe politique qui dégoûte l'histoire et qui pousse à questionner sur les raisons de notre indépendance; ne sachant même pas gérer les fruits de celle-ci. Quarante deux ans de gâchis.
©Daoud Halifa
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