Swauti pour la réouverture de la baraka fm
En conférence de presse ce matin, l'association Swauti monte au créneau et déplore la confiscation du matériel de la station la Baraka Fm. Une fermeture « illégal » et une décision « dangereuse » prise en toute contradiction du code de l'information et de la charte de Hamramba garantisant la liberté d'informer. L'association swauti à voulu à travers cette conférence de presse faire la différence entre le jugement du tribunal de Moroni sur le cas d'Abdallah Agwa qu'elle n'a pas voulu commenter et la fermeture de la station la baraka fm.
Agwa est-il ou n'est-il pas journaliste professionnel ? Il est, aux yeux du code de l'information et selon l'article 60. « Est journaliste professionnel toute personne physique quia pour occupation principal, régulière et rétribuée, l'exercice de sa profession dans un ou plusieurs entreprises de presse (écrite ou audiovisuelle) et qui en tire au moins 60% de son revenu ».
La baraka fm remplie-t-elle les conditions nécessaires ?
Elle a rempli au moment où elle a répondu aux exigences de l'article 36 et 40 dudit code notamment l'autorisation délivrée par l'Anertic et le dépôt de la ligne éditorialiste auprès du Cnpa. La Baraka fm a-t-elle modifié substantiellement les données au vu desquelles l'autorisation avait été délivrée ? On ne le pense pas. Parce que c'est ce qui peut conduire au retrait de l'autorisation et la mise en demeure de la radio. A qui la faute si notre code de l'information souffre d’insuffisance. Quand tout le monde peut devenir subitement journaliste professionnel du moment où l'on consacre une partie de sa journée dans un journal ou une station radio et télévision. La réponse revient aux autorités.
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La charte de Hamramba garantie également la liberté du journaliste à prendre position sur n'importe qu'elle question à condition de séparer les faits du commentaire. Certes nous reconnaissons qu'il y a un nombre de dérapage. La responsabilité échoit aux autorités qui devront assurer en permanence des formations à ces jeunes dont la plus part d'entre eux travaillent dans la précarité. Tout ces raisons, nous incitent à solliciter le ministère de l'information à ré-autoriser la Baraka fm à émettre. Swauti a d'ores et déjà entamé une démarche de rencontrer le commandant de la gendarmerie, le procureur de la République, le Cnpa et le ministère de l'intérieur pour trouver un terrain d'entente permettant à la baraka fm à reprendre ses diffusions. ©Maoulida Mbae