La connexion du grand banditisme, entre Marseille et Moroni
Les faits se sont déroulés vers la fin du régime Iki. Un haut fonctionnaire de l'Etat s'emploie pour lutter contre l'entrée aux Comores des objets des valeurs volés en Europe y compris les voitures de luxes. Un après midi dans son bureau, son Téléphone portable sonne. A l'écran un numéro avec l'indicatif de la France. L'homme se précipita pour répondre au téléphone. Attend-il un appel ? On ne sait pas.
Au bout du fil, un homme à la voix forte et à l’accent nasal, marseillais. Pas de bonjour. Soudain, le message commence par décliner le nom et prénom du fonctionnaire. Sans aucun retard, notre fonctionnaire répond par affirmation comme un prévenu devant son juge. Et si l’on savait ?
À ce moment là, son interlocuteur lui dit ceci « écoute moi, on connaît très bien ta petite famille, ta femme et tes deux enfants. Je peux te dire aussi où se trouve l'école de tes enfants donc à Toi de savoir si tu continues à te mêler de nos affaires où tu fais comme très prédécesseurs, merci et fin des discussions ».
À ce moment là, son interlocuteur lui dit ceci « écoute moi, on connaît très bien ta petite famille, ta femme et tes deux enfants. Je peux te dire aussi où se trouve l'école de tes enfants donc à Toi de savoir si tu continues à te mêler de nos affaires où tu fais comme très prédécesseurs, merci et fin des discussions ».
Après ces quelques mots plus rien. La communication a pris fin avec un cœur glacial du fonctionnaire. Pendent plus de 30 minutes le fonctionnaire ne bouge pas de son siège et aucun mot. Silence religieux. Des larmes envahissent sa figure en fleuve. Mais il se force de ranger cette conversation dans la confidence. Mine de rien devant ses collègues. A ce moment là notre fonctionnaire ne sait quoi faire entre appeler sa femme qui se trouve à la cité phocéenne pour lui demander de se mettre à l'abri avec les enfants et où garder le secret et baisser les bras pour leur survie. Sa décision est pré visible...
Par M.A - ASSOUMANI Moulidi
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