MHarouma et Azali
L'immense espoir suscité par l'élection du président Azali fût historique par son ampleur. Tout le monde a cru et s'y est mis. Malheureusement, l'effervescence se dilue à vitesse aspirine. Or que le diagnostic Comores nécessite plus des puissants Antibiotiques que de paracétamol. En apparence le diagnostic est bien établi et connu de tous les comoriens, ces derniers ont jugés apte Azali à administrer la portion nécessaire à la guérison.
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Pour l'heure , conscient de la désapprobation de son manque de volontarisme à prendre le taureau par les cornes pour une viande que mangerait tout Comorien, allusion est faite ici à sa retenue de dissoudre l'assemblée, car horizon aléatoire. Bientôt un an, aucun plan visionnaire capable d'orienter le pays dans une perspective visant à mettre les bases d'une société ou régnerait l'espérance. Combien des générations allons nous continuer à voir ensevelies sous les océans, des milliers des jeunes Comoriens fuyant la misère pour une autre, en l'occurrence la française.
Ces petites choses qui occupent les esprits des Comoriens souvent orchestrés par des clans politiques se disputant le pouvoir, synonyme de recherche individuelle que collective. Ces histoires , Abdallah Agawa. Ces histoires de MHAROUMA du président source d'occupations pour certains pour dire qu'ils sont là, à défaut de mieux et devenant du coup un sujet de préoccupation politique, ces avions qui vont et qui viennent; ces emprisonnements arbitraires, que souvent le supposé prévenu apprend le motif de son interpellation en audience, devons nous se taire, comme ces tentatives à limiter l'expression pour réduire les partis , pour avoir des morts en face.
Est -ce pays là que nous désirerions y vivre ?
Est ce que exprimer une opinion relève du délit ?
Quelle est la rationalité intellectuelle qui consiste à utiliser le bas au lieu du haut. Quelle intelligence peut on prétendre quand on dispose des meilleurs et qu'on a délibérément choisi l'inverse ? À partir de quel ratio intellectuel peut- on mis à l'écart les siens pour les confondre aux autres ? Quelle timidité peut on avoir pour réformer un pays à réformer. La recherche du maintien au pouvoir se puise dans la reconnaissance populaire du bien fait et non par des stratégies sans lendemain.
Comme cette stratégie de satisfaire certains priorités, telles que l'électricité, l'eau, quelques routes qui seraient faites par ci et là, contribuerait à contourner la tournante des poches des petits gens en quête du squelette Comores, car en réalité la tournante a plus soulagé la souffrance de quelques malheureux que celle du peuple.
La tournante n'a que pour but; la création d'une classe riche au détriment des autres. La tournante n'a ni changé, ni l'Anjouanais, ni le mohelien, ni le grand Comorien. Il est temps que la raison nous revienne pour préparer le futur des générations à venir. Le désir de chacun à participer à la construction d'un destin commun ne peut être exclusif; puisque le bien est commun et exige l'apport de chaque citoyen pour une vraie réconciliation des cœurs et des idées; pourquoi se priver de l'offre humaine disponible si le but poursuivi est la recherche du bien commun.
N'est -il pas temps que comme d'un seul homme, nous nous créons l'espérance. Au demeurant Mr le président soyer rassuré de mon soutien à votre MHAROUMA et vous prie de déclaré le 6 juillet la journée du MHAROUMA, puisque ce bout de tissu un peu femme d'ailleurs est notre raison d'existence.
Par Daoud Halifa
Photo ©habarizacomores.com
Par Daoud Halifa
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