Rennes. Jugé pour avoir tenté de tuer un homme dans la rue Un Rennais de 24 ans est jugé depuis ce mercredi par la cour d'assises d...
Rennes. Jugé pour avoir tenté de tuer un homme dans la rue
Un Rennais de 24 ans est jugé depuis ce mercredi par la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine pour avoir poignardé un agent de sécurité en plein rue à Rennes en octobre 2012. La victime avait eu la vie sauve grâce à sa carte d'identité glissée dans la poche de son blouson.
Un Rennais de 24 ans est jugé depuis ce mercredi par la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine pour avoir poignardé un agent de sécurité en plein rue à Rennes en octobre 2012. | Franck Dubray |
Un homme de 24 ans, originaire de Mayotte, comparaît, à partir de ce mercredi et pendant deux jours, devant la cour d'assises d’Ille-et-Vilaine pour une tentative de meurtre. En octobre 2012, à Rennes, il avait donné un coup de couteau à un homme qu'il avait agressé parce qu'il voulait séduire sa fiancée. Le compagnon de le jeune femme, un colosse de 1,93 m pour une centaine de kg, l'avait d’abord repoussé et mis en fuite.
Sauvé par sa carte d’identité
Mais en regagnant leur domicile, le couple avait revu l'agresseur sortir d'un parking couteau à la main. C'est à ce moment qu'un coup avec été porté à niveau de la poitrine du colosse. Ce dernier avait eu la vie sauve grâce à la présence de sa carte d'identité, glissee dans la poche de son blouson. La victime avait quand même été blessée et s'était effondrée sur le sol.
Bagarres
Interpellé deux jours plus tard, l'auteur du coup de couteau avait d'abord nié avant de donner une tout autre version. Il prétendait notamment avoir été agressé par l'agent de sécurité. Il avait sorti le couteau pour le faire fuir. Aujourd'hui, lors de l'ouverture de son procès, l'accusé a voulu donner une image de victime. Le jeune homme s'est surtout enlisé dans ses déclarations quand le président de la cour d'assises l’a interrogé sur les bagarres qu'il a provoquées en détention depuis le début de son incarcération. En août 2013, il avait aussi été condamné pour avoir frappé la mère de son fils au parloire de la prison. "Y a des fois je suis bien, et d'autres fois, je me sens moins bien", a tenté de se justifier l'accusé.
Par ouest-france.fr