Depuis mardi et pendant deux semaines, une campagne de régularisation des logements illicites a été mise en place par la ville d'Antanan...
Depuis mardi et pendant deux semaines, une campagne de régularisation des logements illicites a été mise en place par la ville d'Antananarivo. On dénombre 168 000 toits dans la capitale malgache, mais seulement 400 demandes de construction sont déposées chaque année. Les maisons poussent comme des champignons, des milliers sans permis de construire. La mairie se veut tolérante et incite les habitants à déposer leur dossier, car la sanction en cas de constatation par les agents municipaux du non-paiement du permis de construire peut être sévère et aller jusqu'à la démolition.
Il y a plusieurs années, Michel a construit une maison sur un terrain qu'il a acheté. Une construction qui s'est avérée illicite : « La personne à qui j'ai acheté le terrain m'avait dit qu'elle avait un titre de propriété. Alors qu'en réalité, elle ne l'avait pas et je ne le savais pas. J'ai donc construit ma maison. Je paye des impôts dessus, mais jusqu'à présent ce n'est pas en règle, c'est pour ça que je suis ici aujourd'hui, pour savoir comment faire pour régulariser mon permis de construire ».
Le cas de Michel n'est pas isolé, c'est pourquoi la commune urbaine d'Antananarivo a mis en place une campagne de régularisation des permis de construire. « Au deuxième arrondissement, on a compté 400 maisons seulement dans un fokontany, 400 maisons qui n’ont pas de permis de construire, mais qui sont en cours de construction actuellement », estime Hariniaina Soloharivelo, le chef de service de l'urbanisme à la commune urbaine d'Antananarivo.
Si les habitations illicites pullulent dans la capitale, certains propriétaires comme Jeannette pointent du doigt les lourdeurs et les lenteurs administratives : « On a déposé le dossier en 2004, mais on n’a pas pu avoir des réponses jusqu’à maintenant. Et bien, c’est une occasion d’en profiter pour remettre le dossier en cause ».
En cas de non-paiement du droit de construction de 3 000 ariarys, soit près d'un euro le mètre carré, le prix est doublé et certaines habitations, surtout celles construites sur des chemins publics et des digues, seront détruites. Par RFI
Vue d'Antananarivo, Madagascar, le 4 mai 2016. © Jabin Botsford/The Washington Post via Getty Images |
Il y a plusieurs années, Michel a construit une maison sur un terrain qu'il a acheté. Une construction qui s'est avérée illicite : « La personne à qui j'ai acheté le terrain m'avait dit qu'elle avait un titre de propriété. Alors qu'en réalité, elle ne l'avait pas et je ne le savais pas. J'ai donc construit ma maison. Je paye des impôts dessus, mais jusqu'à présent ce n'est pas en règle, c'est pour ça que je suis ici aujourd'hui, pour savoir comment faire pour régulariser mon permis de construire ».
Le cas de Michel n'est pas isolé, c'est pourquoi la commune urbaine d'Antananarivo a mis en place une campagne de régularisation des permis de construire. « Au deuxième arrondissement, on a compté 400 maisons seulement dans un fokontany, 400 maisons qui n’ont pas de permis de construire, mais qui sont en cours de construction actuellement », estime Hariniaina Soloharivelo, le chef de service de l'urbanisme à la commune urbaine d'Antananarivo.
Si les habitations illicites pullulent dans la capitale, certains propriétaires comme Jeannette pointent du doigt les lourdeurs et les lenteurs administratives : « On a déposé le dossier en 2004, mais on n’a pas pu avoir des réponses jusqu’à maintenant. Et bien, c’est une occasion d’en profiter pour remettre le dossier en cause ».
En cas de non-paiement du droit de construction de 3 000 ariarys, soit près d'un euro le mètre carré, le prix est doublé et certaines habitations, surtout celles construites sur des chemins publics et des digues, seront détruites. Par RFI