Le couple Thoueybat /Hilali, Anli Yachourtu contre Sambi
Ce ne sont pas les critiques sans retenue, les agressions de tout genre, les diffamations transparentes contre la personne d'AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI qui m'interpellent; c'est surtout l'aveuglement dangereux de ses individus prêts à sacrifier les intérêts de l'Etat comorien. En dressant un tableau noir de notre pays, en diabolisant SAMBI qui, à mon sens, n'a réussit qu'en diplomatie, ces personnes investissent leurs énergies dans une politique de déstabilisation engagée.
Je ne défends pas SAMBI; plusieurs de mes articles soulignent ses ratages, ses limites, son caractère autosuffisant. Mais cela n'efface pas sa force de mobilisation politique, son langage bu par le peuple et sa puissance de faiseur de rois. Un point commun me lie à l'homme: je le crois non séparatiste et c'est peut être là qu'il est haï. J'appelle à la vigilance d'AZALI ASSOUMANI sur le tohu bohu intestine du CRC, son parti politique qui projette un plan visant à une situation conflictuelle avec le parti JUWA. Je pressens ces stupides remous, des manœuvres dolosives qui ne sont pas de nature à favoriser l'esprit de solidarité CRC/JUWA.
La diplomatie d'un pays engage le Chef de l'Etat. Les décisions de l'Etat sur ses relations avec l'Iran engagent au premier chef, le Président AZALI et les institutions judiciaires et législatives notamment le Parlement, la Cour Constitutionnelle y veillent. Beaucoup y voient une rupture SAMBI/AZALI et le souhaitent vraiment. Je crois seulement que le peuple a droit de comprendre, de savoir. On nous sort une menace du chiisme comme si les comoriens sont des automates. Au lieu d’éclairer les comoriens par la connaissance de l'islam, la lutte contre l’idolâtrie, le "shirk", l'on se tue à crier la menace que constitue SAMBI, ami de l'Iran. Une aberration.
Le couple HILALI semble être des personnes cultivées, ayant servi tous les régimes, sauf peut être celui de SAMBI; ANLI YACHOURTU nous donne une image d'homme mature, critique. Je me perds vraiment sur tant d'acharnements rétrogrades qui n'honorent ni leurs auteurs ni le pays.
BEN ALI