Guerre des clans et divisions au parti JUWA
L’heure du bilan au Parti JUWA devrait sonner mais les plaies sont fraîches alors que les uns ne sont pas prêts à pardonner, pendant que les autres n’arrivent pas à oublier. Entre Sambi, le président d’honneur du parti et le bureau politique du parti, le bal des détracteurs est donc ouvert.
Depuis les défaites cuisantes de la présidentielle, le parti dirigé par l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi, n'arrive pas à faire face à la guerre que se livrent ses membres. Dernièrement, le ton ne cesse de monter au sein de l’entourage de l’ancien Rais qui veut organiser une réunion au nom du parti, tout en écartant une parti des membres du bureau politique notamment le Secrétaire général. Mais la riposte de ces membres qui ont rappelé à l’ancien président sont statut dans le parti, en le rappelant qu’il n’est ni un élu du bureau politique ni un président élu, n’en parlons plus un guide, n’a pas enchanté le mollah. « Sambi n’a pas le droit de convoquer une réunion au nom du parti JUWA, qu’il veut ou pas, il n’est pas un élu du bureau politique du parti », a-t-il réagi un membre du bureau politique du parti.
Photo d'archives ©habarizacomores.com |
Mais l’ancien président compte réorganiser son parti qui est en proie à des divisions tout en éliminant les parasites qui ne suivent pas ses ordres. Il compte organiser un congrès qui risque fort d’être le lieu privilégié et tout désigné pour procéder à des règlements de comptes entre anciens amis. Choqués par la réaction de Sambi, des ténors du Parti n’ont pas attendu le congrès pour déraciner la hache de guerre et s’adresser ouvertement à lui.
Toutefois, la position de Sambi dans cette guerre de clans au sain de son parti est très attendue par certains membres agacés par la tournure que prend le débat au sein du parti. Mais Sambi n’arrive pas à faire mieux pour tenir ses troupes et éviter que la situation ne tourne pas aux querelles. Cependant, le parti JUWA risque de se retrouver dans peu de temps dans une position fort désagréable entre la rupture annoncée avec la CRC et la guerre des clans et divisions au sain même du parti.
Par Nakidine Hassane
Par Nakidine Hassane