Fermeture du Croissant-Rouge iranien: une décision contraire aux premiers besoins les plus élémentaires du peuple
Fermeture de la polyclinique de L'Iran aux Comores par le gouvernement, une décision contraire aux premiers besoins les plus élémentaires du peuple qui est la santé.
En diplomatie, on ne préfère jamais l'Agréable à l'Utile. Ce centre de santé iranien qu'il soit, étant un projet d'utilité publique, sa présence était utile et nécessaire. Fermer cette école médicale pour se faire le joli auprès de nos frères saoudiens quand même, Mr, le colonel Azali, a sacrifié la vie de son peuple en optant l'agréable à l'utile.
Monsieur le Président Azali Assoumani en cloîtrant cet hôpital si vraiment ce n'est pas de la mauvaise foi envers la population comorienne souffrant ou du nullissime de philosophie diplomatique, il devrait penser soit par son expérience, soit la pitié morale que la volonté de se faire un nouveau chouchou d'un pays peut se faire sans la destruction des projets que l'on a déjà et ceci au nom du principe de la continuité de l'Etat. Nos frères Saoudiens n'allaient pas lui refuser son amitié à cause de ça, surtout que l'Etat comorien a par le passé déjà rompu ses relations politiques avec Téhéran. Trop, trop c'est trop, surtout trop trop c'est con, Mr le colonel Azali Assoumani.
Maintenant disons le colonel Azali dans sa tête, pense qu'en fermant ce centre hospitalier, c'est un moyen de contrecarrer le chiisme aux Comores en favorisant notre sunnisme chafiite, pourquoi le colonel Azali, ne ferme pas en premier lieu, les lieux éducatifs et de propagande du chiisme à anjouan qui, sont les Madrassas et ses mosquées chiites ? Vaut mieux prévenir que guérir avant qu'il ne soit trop tard.
Pensez-vous que le Colonel a peur des mollah comoriens ? Disons oui, puisque certains de ces mollah sont supérieurement riches de dividendes iranien et fanatiquement réactionnaires , mais pourquoi alors d'un coté , le colonel n'a t-il jamais eu la moindre crainte d'augmenter les salaires de son gouvernement sans se soucier de provoquer la colère de son peuple?
Aussi, lors de l'élection présidentielle de 2016, le candidat Azali, n'était-il pas le militaire ayant osé de menace d'égorgement publique à ses adversaires qui étaient tentés de lui voler sa victoire?
Cela ou on voit trop l'hypocrisie ou le manque du courage de ce gouvernement de notre grand, ami, frère à l'Imam Al-Azali .
Oseux, s'il s'agit de défendre ses intérêts propres mais peureux s'il s'agit de défendre l’intérêt général de son peuple. Ce n'est pas en punissant nos malades en les privant de lieux de santé qu'on règle le problème confessionnel Irano-saoudien dans notre pays. Cependant, je partage la vision du gouvernent Azali consistant à penser que le chiisme doux ou actif peut un jour poser un problème de cohésion dans notre pays. mais ce que je conteste c'est le fait de mélanger diplomatie sanitaire à la religion. Par Ibrahim Abdou Said