Le nouveau secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI) estime que la connectivité infrastructurelle est primordiale pour pr...
Le nouveau secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI) estime que la connectivité infrastructurelle est primordiale pour promouvoir le commerce entre les îles de l’océan Indien.
Quels sentiments éprouvez-vous quant à votre nomination ?
Hamada Madi Boléro, secrétaire général de la COI - defimedia |
Quels défis comptez-vous relever ?
J’insiste sur la sécurité sous plusieurs formes. D’abord, nous sommes des îles exposées à des catastrophes naturelles. Il faut qu’on prenne des mesures pour nous protéger. Par ailleurs, il faut s’assurer que les populations de nos îles ne souffrent pas de la faim. Ainsi, la sécurité alimentaire est importante. Il ne faut pas non plus oublier la securité sanitaire pour que les populations indianocéaniques soient en bonne santé. Ce qui est aussi important, c’est la lutte contre les attaques terroristes.
Comment percevez-vous la menace terroriste dans la région ?
Inquiétante ! Nous n’avons pas été attaqués officiellement, mais par le temps qui court, on doit s’en méfier. Les terroristes n’ont pas besoin de visas ou de passeports. Ils sont libres de voyager dans nos zones. C’est pourquoi je m’en méfie. Maurice, Madagascar, La Réunion, les Comores… nous sommes des îles où les aléas sont nombreux. C’est une des raisons pour lesquelles je mets l’accent sur la sécurité. C’est la base de la coopération régionale. Si nous sommes en sécurité, les développements se poursuivront.
Dans quelle mesure peut-on faciliter le commerce entre les états-membres ?
Tout d’abord, il faut renforcer et améliorer la connectivité numérique et aérienne. Tout ce qui concerne le rapprochement des peuples de nos îles est bien. Au niveau de la COI, on va œuvrer en ce sens. L’élargissement de nos partenariats constituera un autre axe de l’action que j’entends mener. C’est pourquoi je forme des vœux pour que de nouvelles candidatures de qualité se manifestent.
Dans cet ordre, je pense en particulier à celle de l’Inde qui a toute sa place, à mes yeux, auprès de nous. Je pense aussi à l’Ordre de Malte. Je pense également à l’Organisation internationale de la francophonie avec laquelle le Protocole de coopération vient d’être renouvelé le mois dernier et qui nous permettra d’aller plus loin, en particulier dans les domaines de la culture, de l’enseignement et de l’État de droit.
PAR LEENA GOORAYA - defimedia
PAR LEENA GOORAYA - defimedia