Loin des diversions ici et là, des déstabilisations orchestrées par les possesseurs de mauvaise foi, du "Fitna", les nouvelles au...
Loin des diversions ici et là, des déstabilisations orchestrées par les possesseurs de mauvaise foi, du "Fitna", les nouvelles autorités de l'île d'Anjouan devraient s'ateler sur les projets du développement de l'île.
L'Education civile, la réorganisation des villages, la solidarité inter-villageoise, la protection de l'enfance et de la femme, l'encouragement des associations, la professionnalisation des agents de l'Etat par la formation, la sécurité civile sont des chantiers qui ne demandent que de la volonté.
Le gouverneur d'Anjouan et son directeur de cabinet - fête du 6 juillet 2016 |
Nos commissaires sont tous anjouanais et se confrontent au quotidien à la misère des citoyens. Chaque famille anjouanaise a perdu au moins une personne en mer sous prétexte de fuir la pauvreté. Plusieurs de nos compatriotes fuient le pays parce que la liberté d'expression leur est refusé ou simplement parce qu'ils se sont installés dans la conviction que l'île ne se relèvera jamais.
La période séparatiste 1996/2008 a sapé les fondements sociaux et humains d'une île qui se réclamait la plus cultivée, la plus entreprenante.
Le terrible et mafieux quinquennat 2011/2016 a renforcé le sentiment du désespoir de toute une population qui ne voit, désormais, d’échappatoire qu'à la fuite et la corruption.
Je suis convaincu que le trio SAMBI/ZOMBI/SALAMI sont une chance inespérée pour cet île et tout sera fait pour empêcher cette force.
Il n'y a aucun miracle pour le réveil d'une île qui a tous les atouts pour décoller. Les anjouanaises et anjouanais ont tout donné dans les dernières élections. Au péril de leur vie, ils ont défendu bec et ongle la victoire des urnes. Ils méritent une considération, Monsieur le Gouverneur.
Et l'histoire retiendra votre action. Vos actions.
BEN ALI.