Said Abdallah Salim est né à Moroni (Grande - Comore) en 1960, est un politicien comorien. Said Abdallah débute sa scolarité à l'...
Said Abdallah Salim est né à Moroni (Grande - Comore) en 1960, est un politicien comorien.
Said Abdallah débute sa scolarité à l'école Application de Moroni et obtient son baccalauréat, série C, en 1984 au Lycée de Moroni. Il s’envole pour la France pour des études de Sciences Économiques à l'Université de Dijon. Après une Maitrise en Sciences Économiques, option Finance, en 1991 et une Maitrise d'économétrie, option Économie Financière en 1992, il valide un D.E.A. en Économie de l'énergie à l'Institut Français du Pétrole (IFP) en 1994. De 1995 à 2000 il se lance dans des études doctorales en Sciences Économiques à l'Université de Bourgogne.
Said commence à travailler comme chercheur et chargé de travaux dirigés à l'université de Bourgogne en 1994. En 1997, il rejoint les OLEODUCS de DEFENSE COMMUNE – ODC (TRAPIL), à la direction des services des essences en région Nord / Est, en tant que stagiaire chargé de mission auprès du Directeur de la 1ère Division. Il rejoint en 1998, la Direction des Services des Essences de Longvic en Bourgogne, pour intégrer ensuite la base pétrolière interarmées SEA-BPIA, de 2004 jusqu'à juin 2005.
Entre ses nombreux allers-retours Dijon - Moroni, Said prend plaisir à organiser des tournois sportifs aux Comores pour la jeunesse du pays. Dans les années 2000, il est, avec l’Association de Développement des Iles Comores (A.D.I.C.), au coté de Madame Anne ETTER, l’initiateur de différents projets humanitaires en faveur des populations les plus démunis aux Comores. C’est ainsi qu’ont vu le jour la campagne de distribution de moustiquaires dans l’ile de Mohéli, la venue d'ophtalmologues et de chirurgiens dentistes à Mohéli et à Anjouan. Il est décoré de l'étoile de Mohéli en 2006.
En 2007, Said Abdallh est présenté au Président Sambi qui le nomme, quelques temps après, Directeur Général de Comores Hydrocarbures. Said s’engage politiquement au coté du Président Sambi et fonde, avec lui et d’autres personnalités proches du président, le parti Juwa.
A la tête de Comores Hydrocarbures, fin 2007, Said s’engage dans de nombreux projets.
Il réalise la rénovation et la sécurisation du Siège social de la société qui fait aussi office de dépôt pour l’Ile de Ngazidja.
Il engage la société dans des travaux de rénovation et de mise aux normes des infrastructures de ravitaillement de l'Aéroport International Said Ibrahim qui a permis à l’Aéroport de retrouve sa licence pour ravitailler, à nouveau, les avions.
Il initie et gère les travaux de construction du port de ravitaillement de l’Ile Mohéli.
Les travaux de rénovation réalisés au port de Moroni, au dépôt de Mohéli et sur le terminal pétrolier de Mtsangamhouni à Anjouan permettent, entre autres, aux bateaux de décharger les hydrocarbures en toute sécurité.
Pour pallier pallier aux pénuries récurrentes que connaît la Société, il commence la prospection du nouveau site de Malouzini - Moroni en vue d'agrandir le dépôt.
Said fonde la 1ère brigade des corps des sapeurs pompiers aux Comores, en collaboration avec l'école national des forces armées et de la gendarmerie des Comores (ENFAG) et de la SDIS de la réunion, et dote la capitale et les communes avoisinantes d’une structure de lutte contre les feux et les incendies.
Said Abdallah Salim s’associe au coté du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi pour la réalisation de la mosquée et des toilettes de Volo Volo.
Après la fin du mandat de Sambi, Said Abdallah Salim a été accusé de plusieurs détournement de fonds sans jamais été inquiété par la justice.
L’ancien DG des Hydrocarbures a été placé en garde à vue en mai 2013 dans le cadre de l’enquête sur la tentative de coup d’Etat déjoué le vendredi 20 avril de cette même année. Il était accusé de détenir des informations utiles à l'avancement de l’enquête et a été libéré quelques heures plus tard.
En juin 2013, il avait à nouveau été interpellé par la police nationale et déféré au parquet général de la cour suprême sur ordre du procureur général de cette cour. Cette interpellation était liée au contrôle procédé par la section de la cour des comptes sur la gestion de la Société Comorienne des Hydrocarbures au titre de l’exercice budgétaire 2011.
En 2015, Un rapport accablant de la section des comptes de la Cour suprême accuse l'ancien président Sambi d'avoir placé 750 millions de francs destinés au "projet habitat" dans un compte de fonds spéciaux. Par ailleurs, la Société Comorienne des Hydrocarbures dirigeait alors par Said Abdallah Salim avait emprunté, sans jamais remboursé 200 millions de francs de ce projet fantôme.