Jakaya KIKWETE, ancien président tanzanien a dirigé une mission d’une journée mandatée par l’Union Africaine, aux Îles Comores, ce 30 novemb...
Jakaya KIKWETE, ancien président tanzanien a dirigé une mission d’une journée mandatée par l’Union Africaine, aux Îles Comores, ce 30 novembre 2015.
Des élections présidentielles sont prévues dans l’Archipel en février et avril 2016. Et la candidature annoncée en mai 2015 d’Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI, ancien président et patron du JUWA suscite un débat de plus en plus vif voire controversé depuis quelques semaines, par le fait qu’elle passe outre le concept de la présidence tournante. M. SAMBI persiste, pas plus tard que la semaine passée, qu’il sera « bel et bien candidat des primaires de NGAZIDJA en février 2016 »
La délégation de l’UA a comme objectif « d’entreprendre des consultations avec le président Ikililou DHOININE et les principaux acteurs politiques pour évaluer la situation pré-électorale et réitérer l’appel de l’UA du 21 septembre 2015 sur le respect des textes fondamentaux aux Comores ».
Dès son arrivée à l’aéroport Prince Saïd IBRAHIM de HAYAHA (MORONI), d’un vol spécial en provenance de DAR-ES-SALAM, l’équipe de Jakaya KIKWETRE s’est mise au travail. Elle a d’abord rencontré la communauté internationale et le Groupe Afrique aux Comores.
Ensuite, la délégation s’est entretenu successivement avec les anciens présidents Assoumani AZALI et Ahmed SAMBI. Si la première rencontre ait lieu durant 30 minutes, la seconde s’est poursuivie jusqu’à plus d’une heure de temps. Pour dire l’intérêt de la discussion. Sans le dire directement, Jakaya KIKWETRE a livré un message à Ahmed SAMBI soit de respecter les textes fondamentaux en vigueur, soit de se plier sur la candidature tournante et de ne pas perturber le processus en cours. Ce qui semble être un avertissement à l’homme au turban ?
Enfin, l’ancien président tanzanien a discuté avec les autorités gouvernementales (ministre des Relations Extérieures par intérim, ministre de l’Intérieur, directeur de cabinet du président) avant d’être reçu par le ministre Nourdine BOURHANE, assurant l’intérim du président Ikililou DHOININE se trouvant à PARIS dans le cadre de l’ouverture de la COP 21.
James RAMAROSAONA
(Pour Afrique Progrès Mag. Paris, 30/11/2015)
James RAMAROSAONA
Des élections présidentielles sont prévues dans l’Archipel en février et avril 2016. Et la candidature annoncée en mai 2015 d’Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI, ancien président et patron du JUWA suscite un débat de plus en plus vif voire controversé depuis quelques semaines, par le fait qu’elle passe outre le concept de la présidence tournante. M. SAMBI persiste, pas plus tard que la semaine passée, qu’il sera « bel et bien candidat des primaires de NGAZIDJA en février 2016 »
La délégation de l’UA a comme objectif « d’entreprendre des consultations avec le président Ikililou DHOININE et les principaux acteurs politiques pour évaluer la situation pré-électorale et réitérer l’appel de l’UA du 21 septembre 2015 sur le respect des textes fondamentaux aux Comores ».
Dès son arrivée à l’aéroport Prince Saïd IBRAHIM de HAYAHA (MORONI), d’un vol spécial en provenance de DAR-ES-SALAM, l’équipe de Jakaya KIKWETRE s’est mise au travail. Elle a d’abord rencontré la communauté internationale et le Groupe Afrique aux Comores.
Ensuite, la délégation s’est entretenu successivement avec les anciens présidents Assoumani AZALI et Ahmed SAMBI. Si la première rencontre ait lieu durant 30 minutes, la seconde s’est poursuivie jusqu’à plus d’une heure de temps. Pour dire l’intérêt de la discussion. Sans le dire directement, Jakaya KIKWETRE a livré un message à Ahmed SAMBI soit de respecter les textes fondamentaux en vigueur, soit de se plier sur la candidature tournante et de ne pas perturber le processus en cours. Ce qui semble être un avertissement à l’homme au turban ?
Enfin, l’ancien président tanzanien a discuté avec les autorités gouvernementales (ministre des Relations Extérieures par intérim, ministre de l’Intérieur, directeur de cabinet du président) avant d’être reçu par le ministre Nourdine BOURHANE, assurant l’intérim du président Ikililou DHOININE se trouvant à PARIS dans le cadre de l’ouverture de la COP 21.
James RAMAROSAONA
(Pour Afrique Progrès Mag. Paris, 30/11/2015)
James RAMAROSAONA
Journaliste Indépendant Spécialiste de l'Afrique
Ancien Président de l'Ordre des Journalistes de Madagascar
jramarosaona@hotmail.com
FRANCE
Ancien Président de l'Ordre des Journalistes de Madagascar
jramarosaona@hotmail.com
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