Boléro enfonce le clou contre les députés "Juwa-Pec". Pour lui, ils vont devoir demander un deuxième congrès pour réviser l'a...
Boléro enfonce le clou contre les députés "Juwa-Pec". Pour lui, ils vont devoir demander un deuxième congrès pour réviser l'art 14. À l'Ortc Hamada Madi Boléro a fait savoir que la révision de l'article 13, n'est pas suffisante pour satisfaire le souhait des députés du parti Juwa, de voir Ahmed Sambi candidat en 2016. Ils vont devoir demander un autre congrès pour réviser encore l'art 14.
On nous dit toujours que le type de réponses que vous recevez à vos questions d'ordre technique, dépend autant de la manière dont vous formulez la question, que de la difficulté à développer la réponse. Ainsi, la manière dont ils ont demandé la question, il faudra encore "un autre congrès" supplémentaire pour demander aussi la révision de l'article 14.
À l'Ortc, dans une émission avec Ben Abdou, Hamada Madi Boléro donne une claque qui met mal alèse les députés du parti "Juwa-Pec" qui ont demandé le congrès pour réviser l'article 13, afin de permettre à tout comorien de pouvoir se présenter à l'élection primaire partout dans les îles. Dans cette histoire, trois logiques juridiques assènent le groupe « Juwa-Pec » :
1. En demandant la révision de l'article 13 pour permettre à tout comorien de pouvoir se présenter à l'élection primaire partout dans les îles, ils ont accepté que la constitution actuelle empêche Sambi de se présenter à l’élection primaire de la grande-Comore en 2016.
2. Si la demande devait être recevable, la mesure issue du congrès, ne sera applicable qu’aux prochaines élections, c’est-à-dire à partir de 2021, puisque pour les élections de 2016, le processus est déjà déclenché.
3. La demande de ces députés, même si elle est adoptée scrupuleusement comme ils ont formulé la demande, ne serait pas suffisante pour satisfaire leur souhait de voir Ahmed Sambi se présenter aux élections primaires de Ngazidja et/ou de Mohéli. Ils ont oublié de demander aussi la révision de l'article 14, pourtant inévitable. Par conséquent, ils vont devoir demander encore un autre congrès, pour la réviser de l'article 14, sans quoi, leur démarche n'aura aucun sens, parce qu’elle ne changera en rien la situation actuelle.
Hamadi Abdou, Mrimdu ©habarizacomores.com