Cela devient de plus en plus clair. Selon des recoupements d’informations de bonne source, le vote de la diaspora n’aura pas lieu pour 2016...
Cela devient de plus en plus clair. Selon des recoupements d’informations de bonne source, le vote de la diaspora n’aura pas lieu pour 2016. Ikililou aura beau de le vouloir, Msaidié de se battre pour, mais le goulot d’étranglement mis par l’UPDC et la CRC a bloqué ce dossier même au niveau de la CENI.
Il se passe que l’arrêté conjoint pris par le Ministre de l’Intérieur et celui de l’Extérieur est de la poudre aux yeux pour calmer Msaidié qui a voulu démissionné, si les engagements du gouvernement dans ce dossier ne sont pas concrétisés. Cet arrêté était programmé pour faire échouer le vote de la Diaspora.
Une partie des ministres du gouvernement et des membres influents des partis politiques ont fait en sorte que cet arrêté soit mal fait et attaquable à la Cour constitutionnelle pour que la faute ne soit pas imputée à qui que ce soit. Quand Msaidé a détecté la ruse, il l’a suspendu, avant même qu’il ne soit attaqué à la Cour. Pourtant le gouvernement s'est prononcé pour ce vote en conseil de ministres.
L’autre Goulot et pas le moindre est celui exercé par la CENI et par les partenaires de l’Union Européenne qui sont sensés apporter de l’appui technique pour les élections. Eux non plus ne veulent pas de ce vote par solidarité avec les détracteurs et les bailleurs de fonds de l'UE, même si la France a fait ensorte de coopérer pour sa réalisation.
Il suffit de voir Aliamani de Batsa, le membre de la Diaspora envoyé pour suivre le dossier, courir en sueur et râler dans les couloirs du Ministère et de la CENI, pour comprendre que tout est bloqué et à plusieurs niveau.
La CENI devrait proposer rapidement un décret pour dénouer le dossier, et ainsi permettre les inscriptions sur les listes de démarrer en France. La CENI exige avant de soumettre ce projet au président de l’Union un ensemble de conditions, allant de l’argent à du matériel à utiliser pour le recensement de la diaspora. Comprenez que la CENI, veut d’abord avoir en main les 90 millions avant de lever le petit doigt. Une façon à elle aussi de bloquer le dossier à son niveau.
Conséquence de l’histoire : les délais imposés par la loi électorale vont se consumer avant que quoi que ce soit ne puisse être fait et ce ne sera pas la faute ni d’Ikiliou, ni même de Msaidié et encore moins de la CENI, mais le vote n’aura pas lieu bien sûr sans la liste d’électeurs de la Diaspora qui devrait être prête le 23 novembre 2015. La balle est dans le camp d'Ikililou Dhoinine.
Et puisque nous avons des internautes au niveau de chaque instance (Houmed Msaidie, Ministère de l'intérieur Said Mze Dafine, Ceni ), pourraient-ils nous éclairer à ce sujet ?