Ce qui s'est passé ces derniers temps au quotidien gouvernemental Alwatan nous interpelle tous. Le directeur général de ce journal a...
Ce qui s'est passé ces derniers temps au quotidien gouvernemental Alwatan nous interpelle tous. Le directeur général de ce journal a une drôle d'approche de la liberté d'expression.
Les médias sont aujourd'hui reconnus comme le premier contre-pouvoir dans les sociétés démocratiques de l'occident. En Afrique la démocratie est récente , voire fragile et en UNION DES COMORES , elle est balbutiante. IL faut rappeler que des affaires célèbres ont été dévoilées par la presse écrite , radio diffusée ou télévisée, que les pouvoirs surtout exécutif, mais surtout législatif ou judiciaire, auraient voulu voir étouffées. Le sandale le plus célèbre du siècle passé est celui du WATERGATE sous la présidence américaine RICHARD NIXON.
Les journalistes d'Alwatan sont d'abord des professionnels de la presse écrite qui vérifient leurs sources avant de publier telle information ou tel article, suspendre ou limoger un journaliste ou une journaliste à cause de sa liberté de plume nous amène à nous interroger de ce qui est de la liberté d'informer. Peut –on publier des contre-vérités ou du mensonge maquillé pour pratiquer le politiquement correcte ? Où sont nos législateurs de l'opposition au sujet de la défense de la liberté d'expression ? Est-ce que publier un article non complaisant à ligne officielle du gouvernement constitue un délit d'opinion ?
On sait que beaucoup de médias dépendent d'investisseurs privés ou de fonds publics , c'est le cas d'Alwatan , qui est un quotidien gouvernemental , ce n'est pas pour autant qu'un journaliste n'a pas le minimum de droit d'émettre un avis contraire, ailleurs tous les médias vivent de leurs recettes publicitaires , en Union DES COMORES, l'autonomie financière d'un tel organe de presse est sujette à caution .Pour ce qui est de l'explication des nouvelles , c'est la presse écrite que les gens font le plus confiance. Aux Comores , on confond la critique et l'insulte ,or en démocratie sans critique, pas de progrès possible pour un pays.
Malgré ces critiques, les médias ,gardent un rôle indispensable pour équilibrer les pouvoirs institutionnels, et leur pluralité permet d'accéder à une information diversifiée. La classe politique comorienne, au lieu de nous rabâcher à longueur d'interventions qu'il faut sauver les institutions, devrait consolider l'un des piliers de la démocratie, c'est à- dire la liberté d'expression.
La séparation des pouvoirs , le pluralisme d'opinions doivent être garantis par un arsenal législatif . IL est inadmissible que des journalistes critiques soient mis au pas ou réduits en silence. Le quotidien Alwatan ne peut pas fonctionner comme la Pravda sous l'ère Stalinienne. A l'heure du numérique et de la multiplication des blogs d'informations, la liberté d'expression ne peut pas être sous surveillance .
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY
Les médias sont aujourd'hui reconnus comme le premier contre-pouvoir dans les sociétés démocratiques de l'occident. En Afrique la démocratie est récente , voire fragile et en UNION DES COMORES , elle est balbutiante. IL faut rappeler que des affaires célèbres ont été dévoilées par la presse écrite , radio diffusée ou télévisée, que les pouvoirs surtout exécutif, mais surtout législatif ou judiciaire, auraient voulu voir étouffées. Le sandale le plus célèbre du siècle passé est celui du WATERGATE sous la présidence américaine RICHARD NIXON.
Les journalistes d'Alwatan sont d'abord des professionnels de la presse écrite qui vérifient leurs sources avant de publier telle information ou tel article, suspendre ou limoger un journaliste ou une journaliste à cause de sa liberté de plume nous amène à nous interroger de ce qui est de la liberté d'informer. Peut –on publier des contre-vérités ou du mensonge maquillé pour pratiquer le politiquement correcte ? Où sont nos législateurs de l'opposition au sujet de la défense de la liberté d'expression ? Est-ce que publier un article non complaisant à ligne officielle du gouvernement constitue un délit d'opinion ?
On sait que beaucoup de médias dépendent d'investisseurs privés ou de fonds publics , c'est le cas d'Alwatan , qui est un quotidien gouvernemental , ce n'est pas pour autant qu'un journaliste n'a pas le minimum de droit d'émettre un avis contraire, ailleurs tous les médias vivent de leurs recettes publicitaires , en Union DES COMORES, l'autonomie financière d'un tel organe de presse est sujette à caution .Pour ce qui est de l'explication des nouvelles , c'est la presse écrite que les gens font le plus confiance. Aux Comores , on confond la critique et l'insulte ,or en démocratie sans critique, pas de progrès possible pour un pays.
Malgré ces critiques, les médias ,gardent un rôle indispensable pour équilibrer les pouvoirs institutionnels, et leur pluralité permet d'accéder à une information diversifiée. La classe politique comorienne, au lieu de nous rabâcher à longueur d'interventions qu'il faut sauver les institutions, devrait consolider l'un des piliers de la démocratie, c'est à- dire la liberté d'expression.
La séparation des pouvoirs , le pluralisme d'opinions doivent être garantis par un arsenal législatif . IL est inadmissible que des journalistes critiques soient mis au pas ou réduits en silence. Le quotidien Alwatan ne peut pas fonctionner comme la Pravda sous l'ère Stalinienne. A l'heure du numérique et de la multiplication des blogs d'informations, la liberté d'expression ne peut pas être sous surveillance .
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY
Photo d'illustration. la rédaction
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.