Pour la première fois depuis son placement en détention provisoire, l'assassin présumé, à Moustier dans le Marmandais, de Violet Price...
Pour la première fois depuis son placement en détention provisoire, l'assassin présumé, à Moustier dans le Marmandais, de Violet Price, une Britannique de 80 ans, a franchi le seuil du bureau du juge d'instruction en charge de l'affaire, hier matin. Assisté de son avocate, il devait répondre aux questions du magistrat instructeur à la fois sur ce qui l'a poussé à commettre l'irréparable, et sur les moyens qu'il a déployés pour se débarrasser du corps dans un bois de Tombeboeuf.
L'autopsie de Violet Price a révélé qu'elle est morte par strangulation. Ce mode opératoire est un point commun avec un autre décès, celui d'une femme de 25 ans à l'été 2004 à Mayotte. Dans les deux cas, le Mahorais a serré la tête de ses victimes dans une clé de bras contre son thorax. Chez lui à Mayotte, ce trentenaire avait écopé de huit ans d'emprisonnement, pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il avait 18 ans lors de son premier passage à l'acte.
L'examen médico-légal a également révélé que la victime avait subi ce que le code pénal appelle une agression sexuelle. Son corps a ensuite été découpé et dissimulé «à deux endroits distincts» comme l'avait expliqué le procureur de la République Pascal Prache. Sordide, ce dossier l'est encore plus par des détails quasi chirurgicaux qui laissent penser qu'il voulait faire disparaître toutes les traces de son acte.
L'autopsie de Violet Price a révélé qu'elle est morte par strangulation. Ce mode opératoire est un point commun avec un autre décès, celui d'une femme de 25 ans à l'été 2004 à Mayotte. Dans les deux cas, le Mahorais a serré la tête de ses victimes dans une clé de bras contre son thorax. Chez lui à Mayotte, ce trentenaire avait écopé de huit ans d'emprisonnement, pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il avait 18 ans lors de son premier passage à l'acte.
L'examen médico-légal a également révélé que la victime avait subi ce que le code pénal appelle une agression sexuelle. Son corps a ensuite été découpé et dissimulé «à deux endroits distincts» comme l'avait expliqué le procureur de la République Pascal Prache. Sordide, ce dossier l'est encore plus par des détails quasi chirurgicaux qui laissent penser qu'il voulait faire disparaître toutes les traces de son acte.
Pas très bavard
Le suspect numéro 1 dans cette «affaire Price» a reconnu les faits au cours des premières auditions devant les gendarmes de la section de recherches de la gendarmerie nationale, sans être très bavard. C'est un trait majeur de son comportement face aux services d'enquête et au juge d'instruction.
Le samedi 11 avril, Violet Price et le Mahotais étaient invités à un déjeuner en Dordogne. Ils ne sont pas partis au même moment, mais il l'a rejointe moins d'une heure plus tard à son domicile. Elle n'avait donné aucun signe de vie ensuite.
Ce père de famille né en 1983 à Mayotte est le frère de la belle-fille de la victime. Les deux enfants et leur mère posant sur son profil Facebook encore aujourd'hui, avaient, le mois dernier, déjà quitté le domicile familial. Violet Price était Anglaise et vivait seule dans le Duraquois depuis le décès de son mari l'an dernier. Le seul membre de sa famille vivant en France était son fils Paul. Depuis la découverte du corps, sa sœur fait des allers-retours entre l'Angleterre et le Lot-et-Garonne.
La Dépêche du Midi