Cet accord autorise 62 navires (42 thoniers senneur et 20 palangriers) de l'UE à pêcher dans les eaux comoriennes pour une période de 7...
Cet accord autorise 62 navires (42 thoniers senneur et 20 palangriers) de l'UE à pêcher dans les eaux comoriennes pour une période de 7ans renouvelable.
La contribution financière de l'union européenne est de 600 000 euros dont 300 000 sont soit disant destinés à soutenir la politique des pêches des Comores. Mais en réalité,cette moitié sert plutôt à financer des actions bidons visant à renforcer leur omniprésence dans la ZEE Comorienne. Le CNCSP, centre national de contrôle et de surveillance des pêches est rendu complètement aveugle par un système qui lui permet d'observer uniquement ce les mouvements des navires et leurs déclarations (entrée sur zone, sortie, durée des opérations et captures) sans justification.
Le serveur qui assure le stockage des données est placé à Toulouse en France, raison annoncée : Les Comores connaissent une crise énergétique qui risque de provoquer un disfonctionnement du système. C'est comme s'ils nous avaient installé une caméra pour surveiller ce qu'ils font tout en gardant la carte mémoire chez eux. Certains navires peuvent rester 10 jours dans les eaux comoriennes et déclarer qu'ils n'ont rien pêché à la sortie.
À cela, s'ajoute une autre anomalie opérationnelle dans l'accord même ; les déclarations se font par tonnage. En fait, toute capture en dessous d'une tonne est considérée comme nulle. Il faut alors se demander combien de 999 kg de de poissons pour chaque engin de pêche. Pour remédier à genre de situations, des observateurs nationaux ont été formés pour suivre en permanence les opérations de pêche sur le terrain.
Mais il se trouve que chacun de ces derniers a dû chercher un autre boulot parce ce que leur embarquement dans ces gros bâtiments de pêche a été refusé sous prétexte que les armateurs ne peuvent pas assurer leur rémunérations une fois à bord.
Pourquoi l'UE doit encore s'ingérer dans la gestion de cette humiliante somme de 600 000 euros qui peut correspondre à seulement 2 journées de pêche pour un Thonier ?
À travers cette somme destinée à encourager une politique de pêche basé sur la démagogie, pourquoi l'autorité en charge de la pêche ne peut pas en utiliser une partie pour rémunérer elle-même ses malheureux observateurs?
Bientôt une société nationale de pêche conduite techniquement par les Siri-lankais sera opérationnelle avec leur fameux palangriers. Où en est l'union européenne dans tout ça ? Au lieu de distribuer l'argent à des personnalités hauts placées, pourquoi ne pas financer des vraies formations qui permettront aux comoriens d'exploiter eux même leurs ressources ?
« Le poisson c'est notre pétrole, nous devons en faire bon usage pour un développement réel et durable. »
La contribution financière de l'union européenne est de 600 000 euros dont 300 000 sont soit disant destinés à soutenir la politique des pêches des Comores. Mais en réalité,cette moitié sert plutôt à financer des actions bidons visant à renforcer leur omniprésence dans la ZEE Comorienne. Le CNCSP, centre national de contrôle et de surveillance des pêches est rendu complètement aveugle par un système qui lui permet d'observer uniquement ce les mouvements des navires et leurs déclarations (entrée sur zone, sortie, durée des opérations et captures) sans justification.
Le serveur qui assure le stockage des données est placé à Toulouse en France, raison annoncée : Les Comores connaissent une crise énergétique qui risque de provoquer un disfonctionnement du système. C'est comme s'ils nous avaient installé une caméra pour surveiller ce qu'ils font tout en gardant la carte mémoire chez eux. Certains navires peuvent rester 10 jours dans les eaux comoriennes et déclarer qu'ils n'ont rien pêché à la sortie.
À cela, s'ajoute une autre anomalie opérationnelle dans l'accord même ; les déclarations se font par tonnage. En fait, toute capture en dessous d'une tonne est considérée comme nulle. Il faut alors se demander combien de 999 kg de de poissons pour chaque engin de pêche. Pour remédier à genre de situations, des observateurs nationaux ont été formés pour suivre en permanence les opérations de pêche sur le terrain.
Mais il se trouve que chacun de ces derniers a dû chercher un autre boulot parce ce que leur embarquement dans ces gros bâtiments de pêche a été refusé sous prétexte que les armateurs ne peuvent pas assurer leur rémunérations une fois à bord.
Pourquoi l'UE doit encore s'ingérer dans la gestion de cette humiliante somme de 600 000 euros qui peut correspondre à seulement 2 journées de pêche pour un Thonier ?
À travers cette somme destinée à encourager une politique de pêche basé sur la démagogie, pourquoi l'autorité en charge de la pêche ne peut pas en utiliser une partie pour rémunérer elle-même ses malheureux observateurs?
Bientôt une société nationale de pêche conduite techniquement par les Siri-lankais sera opérationnelle avec leur fameux palangriers. Où en est l'union européenne dans tout ça ? Au lieu de distribuer l'argent à des personnalités hauts placées, pourquoi ne pas financer des vraies formations qui permettront aux comoriens d'exploiter eux même leurs ressources ?
« Le poisson c'est notre pétrole, nous devons en faire bon usage pour un développement réel et durable. »