Les élections des représentants de la nation, des conseillers des iles et des conseillers communaux, ont eu lieu, les gagnants et les perda...
Les élections des représentants de la nation, des conseillers des iles et des conseillers communaux, ont eu lieu, les gagnants et les perdants ont tous fêté "leurs victoires" et on attend, les résultats définitifs de ces scrutins qui seront proclamés par la Cour Constitutionnelle. Entretemps, les ministres qui étaient en « congés », provisoirement élus députés et le Ministre des relations extérieures éliminé dès le 1er tour des élections législatives du 25 janvier, ont réintégrés leurs postes ministériels et ont participé au conseil des Ministres du 4 mars. Ainsi le Chef de l’Etat n’a pas retenu la leçon de l’échec de la majorité présidentielle qui ne dispose pas de majorité à l’Assemblée de l’Union, aux conseils de îles d’Anjouan et de la Grande et aux conseils communaux des grandes villes du pays. On ne change pas une équipe qui perd.
Les responsables des principaux établissements publics administratifs, des établissements publics à caractère industriel et commercial, des sociétés d’Etat, nommés par le Chef de l’Etat en violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, sont toujours à leur poste alors que les services sociaux de base sont en lambeaux. L’eau et l’électricité sont rationnés, l’enseignement fonctionne au ralenti, les hôpitaux sont devenus des mouroirs, la justice est l’ombre d’elle-même…Décidément, on ne change pas une équipe qui perd.
Au mois d’octobre 2014, le Chef de l’Etat avait exhorté les Directeurs Généraux des sociétés d’état, des établissements publics et la Commission Nationale de prévention et de lutte contre la corruption à donner le meilleure d’eux-mêmes, pour lutter contre les mauvaises pratiques de la corruption et du favoritismes dans le respect des normes et des réglementation en vigueur dans le pays. Ces responsables ont bien dilapidé les deniers publics lors de la dernière campagne électorale pour favoriser l’élection des candidats de la mouvance présidentielle. Conséquences, les recettes fiscales de l’Etat ont baissé et les fonctionnaires accumulent les arriérés des mois de salaires. Mais tout va bien seigneur, on ne change pas une équipe qui perd.
La liste des souffrances de la population est longue et déprimante, mais décidément, le relais qui nous achève ne veut pas tirer les leçons de ces différents échecs. Alors, continuez à foncer dans le mur !
Par ComoresDroit
Photo. la rédaction