Ne demandez pas à l’ancien Président Ahmed Sambi de financer des candidats du Parti Juwa, si le quorum n’est pas atteint au premier tour des...
Ne demandez pas à l’ancien Président Ahmed Sambi de financer des candidats du Parti Juwa, si le quorum n’est pas atteint au premier tour des élections du 25 janvier 2015, c’est-à-dire si l’effectif des candidats du parti Juwa qui seront admis au second tour ne permettra pas de faire bouger les lignes à l’Assemblée de l’Union des Comores afin de modifier la loi pour lui permettre de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2016. Puisque le Parti Juwa ne sera pas en mesure de lui apporter cette majorité, et puisque le seul et unique but d’Ahmed Sambi est de redevenir Président en 2016, alors oui, à l’issue des résultats du premier tour des législatives ce 25 janvier 2015, Ahmed Sambi cédera les rênes de son parti Juwa car il sera meurtri par les résultats médiocres, voire catastrophiques de ses ouailles. En tout cas, il ne financera pas les 4, 3 ou 2 candidats qui seront au second tour. Le minimum d’élus pour que le parti existe, cela n’a aucune importance pour l’ancien Président, dès lors que ça ne lui permettra pas d’être candidat à l’élection présidentielle en 2016 pour redevenir chef d’État, son fantasme existentialiste et existentiel.
Retour sur les illusions généreuses d’Ahmed Sambi et de son équipe
L’équipe de l’ancien Président Ahmed Sambi se nourrit d’illusions généreuses et se dirige vers le rétrécissement et le désenchantement. Voyons! Au tout début, avec les sourires de la joie, Ahmed Sambi avait annoncé sa candidature en 2016. Selon lui et son équipe, l’article 13 de la Constitution comorienne lui autorise. Pourtant cet article est clair: «La présidence est tournante entre les îles». Aussi, très vite les larmes de la douleur remplacent-elles les sourires, car, bien avant cet article 13 il y a l’article 7-2, et après l’article 13 on trouve l’article 14 de cette même Constitution qui brise leur rêve. Cf. notre article du dimanche 25 mai 2014: «La primaire au suffrage universel indirect (articles: 7-2 et 14 de la Constitution comorienne» sur mrimdu.skyrock.com.
Deuxième illusion généreuse, l’ancien Président se retranchait derrière l’idée de la présidence tournante pour Mayotte sans les Mahorais. Ici, il trouve des partenaires pour nous vendre la carte sans le territoire. On peut citer le Comité Maoré et Hakim Ali Saïd. Ces Messieurs doivent comprendre que la présidence tournante mahoraise n’est pas possible avant la révision de la Constitution actuelle et que la révision de ladite Constitution est conditionnée par le retour de l’île dans le giron comorien (article 44 de la Constitution, devenu article 43 après la révision de 2014).
Troisième illusion généreuse brisée, l’idée de mobiliser la population pour avoir une majorité écrasante à l’Assemblé de l’Union des Comores, afin de modifier la Loi fondamentale et permettre par la suite la candidature de l’ancien Président Ahmed Sambi, puisque apparemment ce dernier doit redevenir Président coûte que coûte? Le temps passe et l’eau a coulé sous le pont sans que cela change la donne. C’est ici que l’offensive médiatique prend le devant: à Mitsamiouli, où il a démoli le fleuron touristique et économique du pays, l’Hôtel 5 étoiles Galawa Beach, il a amusé la galerie et le tapis en promettant de construire 5 nouveaux hôtels de la classe internationale à la place du défunt Galawa Beach. Au Foyer des Femmes de Moroni en meeting, l’objectif était de faire oublier son intention de 2011, c’est-à-dire la démolition de ce patrimoine national. Dans ce Foyer des Femmes, il a évoqué son boulet: la vente aux enchères de la nationalité comorienne, «vendue comme du pain à Dubaï», disait Ahmed Sambi. À la Corniche de Moroni, le 6 juillet 2014, Ahmed Sambi avait probablement oublié qu’il n’était plus Président des Comores. C’est pourquoi on le voit dans sa voiture décapotable en train de saluer la foule.
En route vers le désenchantement, après les pathétiques tribulations!
Celui qui fait route vers le désenchantement ne pourra pas vivre ce qu’il souhaite. Après ces désenchantements successifs, l’équipe de l’ancien Président se rend compte qu’elle avait visé très haut que leurs moyens et leur impopularité patente et visible. L’orgueil s’estompe, désormais il faut sauver les meubles. Est ce que le parti Juwa aura les quatre Députés dans les trois îles pour sauver les meubles? L’avenir nous le dira. Par contre, ils ont le droit d’espérer comme tous les autres partis, mais ils n’ont rien de plus que les autres, sauf l’orgueil, qui sera très probablement estompé avant de voler en éclats le 25 janvier 2015. À Mohéli par exemple, où Ahmed Sambi est haï et détesté par des Mohéliens vindicatifs et à la mémoire très longue, le Parti Juwa n’a pas beaucoup de chance de remporter le centième d’un siège. À la Grande Comore aussi, le Parti Juwa a un seul candidat très sérieux capable de gagner cette élection, même si Djaé Ahamada Chafi et Maoulana Charif croient aux apparences trompeuses.
Par ailleurs, tout laisse croire que si le quorum n’est pas atteint au premier tour, Ahmed Sambi jettera l’éponge et ne financera pas des candidats du Parti Juwa qui seront au second tour. Si le Parti Jjuwa ne lui permettra pas d’être candidat en 2016, alors, l’existence de ce parti comme sa disparition ne feront ni chaud ni froid à l’ancien Président Ahmed Sambi. Tel est le fonctionnement neuronal des orgueilleux. Les orgueilleux ne laissent jamais de gloire derrière eux. Après le premier tour et le constat qui en découlera, Ahmed Sambi ne donnera pas un centime à ces candidats cupides et intéressés, tout simplement parce que sa dernière hypothèse pour satisfaire son seul et unique objectif, c’est-à-dire, être candidat en 2016, volera en éclat le 25 janvier 2015. Qui vivra verra.
Par Abdou Hamad dit «Mrimdu»
© www.lemohelien.com – Vendredi 19 décembre 2014.
Retour sur les illusions généreuses d’Ahmed Sambi et de son équipe
L’équipe de l’ancien Président Ahmed Sambi se nourrit d’illusions généreuses et se dirige vers le rétrécissement et le désenchantement. Voyons! Au tout début, avec les sourires de la joie, Ahmed Sambi avait annoncé sa candidature en 2016. Selon lui et son équipe, l’article 13 de la Constitution comorienne lui autorise. Pourtant cet article est clair: «La présidence est tournante entre les îles». Aussi, très vite les larmes de la douleur remplacent-elles les sourires, car, bien avant cet article 13 il y a l’article 7-2, et après l’article 13 on trouve l’article 14 de cette même Constitution qui brise leur rêve. Cf. notre article du dimanche 25 mai 2014: «La primaire au suffrage universel indirect (articles: 7-2 et 14 de la Constitution comorienne» sur mrimdu.skyrock.com.
Deuxième illusion généreuse, l’ancien Président se retranchait derrière l’idée de la présidence tournante pour Mayotte sans les Mahorais. Ici, il trouve des partenaires pour nous vendre la carte sans le territoire. On peut citer le Comité Maoré et Hakim Ali Saïd. Ces Messieurs doivent comprendre que la présidence tournante mahoraise n’est pas possible avant la révision de la Constitution actuelle et que la révision de ladite Constitution est conditionnée par le retour de l’île dans le giron comorien (article 44 de la Constitution, devenu article 43 après la révision de 2014).
Troisième illusion généreuse brisée, l’idée de mobiliser la population pour avoir une majorité écrasante à l’Assemblé de l’Union des Comores, afin de modifier la Loi fondamentale et permettre par la suite la candidature de l’ancien Président Ahmed Sambi, puisque apparemment ce dernier doit redevenir Président coûte que coûte? Le temps passe et l’eau a coulé sous le pont sans que cela change la donne. C’est ici que l’offensive médiatique prend le devant: à Mitsamiouli, où il a démoli le fleuron touristique et économique du pays, l’Hôtel 5 étoiles Galawa Beach, il a amusé la galerie et le tapis en promettant de construire 5 nouveaux hôtels de la classe internationale à la place du défunt Galawa Beach. Au Foyer des Femmes de Moroni en meeting, l’objectif était de faire oublier son intention de 2011, c’est-à-dire la démolition de ce patrimoine national. Dans ce Foyer des Femmes, il a évoqué son boulet: la vente aux enchères de la nationalité comorienne, «vendue comme du pain à Dubaï», disait Ahmed Sambi. À la Corniche de Moroni, le 6 juillet 2014, Ahmed Sambi avait probablement oublié qu’il n’était plus Président des Comores. C’est pourquoi on le voit dans sa voiture décapotable en train de saluer la foule.
En route vers le désenchantement, après les pathétiques tribulations!
Celui qui fait route vers le désenchantement ne pourra pas vivre ce qu’il souhaite. Après ces désenchantements successifs, l’équipe de l’ancien Président se rend compte qu’elle avait visé très haut que leurs moyens et leur impopularité patente et visible. L’orgueil s’estompe, désormais il faut sauver les meubles. Est ce que le parti Juwa aura les quatre Députés dans les trois îles pour sauver les meubles? L’avenir nous le dira. Par contre, ils ont le droit d’espérer comme tous les autres partis, mais ils n’ont rien de plus que les autres, sauf l’orgueil, qui sera très probablement estompé avant de voler en éclats le 25 janvier 2015. À Mohéli par exemple, où Ahmed Sambi est haï et détesté par des Mohéliens vindicatifs et à la mémoire très longue, le Parti Juwa n’a pas beaucoup de chance de remporter le centième d’un siège. À la Grande Comore aussi, le Parti Juwa a un seul candidat très sérieux capable de gagner cette élection, même si Djaé Ahamada Chafi et Maoulana Charif croient aux apparences trompeuses.
Par ailleurs, tout laisse croire que si le quorum n’est pas atteint au premier tour, Ahmed Sambi jettera l’éponge et ne financera pas des candidats du Parti Juwa qui seront au second tour. Si le Parti Jjuwa ne lui permettra pas d’être candidat en 2016, alors, l’existence de ce parti comme sa disparition ne feront ni chaud ni froid à l’ancien Président Ahmed Sambi. Tel est le fonctionnement neuronal des orgueilleux. Les orgueilleux ne laissent jamais de gloire derrière eux. Après le premier tour et le constat qui en découlera, Ahmed Sambi ne donnera pas un centime à ces candidats cupides et intéressés, tout simplement parce que sa dernière hypothèse pour satisfaire son seul et unique objectif, c’est-à-dire, être candidat en 2016, volera en éclat le 25 janvier 2015. Qui vivra verra.
Par Abdou Hamad dit «Mrimdu»
© www.lemohelien.com – Vendredi 19 décembre 2014.