Hier, nous parlions d’un jeune paraplégique, Ali Ahmed livré à lui-même dans un hôpital malgache . Nous parlions aussi d’une facture - d...
Hier, nous parlions d’un jeune paraplégique, Ali Ahmed livré à lui-même dans un hôpital malgache. Nous parlions aussi d’une facture - de l’hôpital- impayée de 800 euros ainsi que de la collecte d’argent qui en a résulté. Nous savons aussi que ce jeune homme risque gros à cause d’une infection - ou de plusieurs- qui pour l’heur n’est pas traitée, faute d’argent pour payer le traitement . Nous savons aussi que l’ambassade des Comores à Madagascar a pris en charge les honoraires de l’infirmière. Mais que cette prise en charge n’est pas suffisante. Salutaire mais pas suffisante.
Hier, nous regrettions que la vie de ce jeune homme soit mise à nue sur la toile. Nous pouvons débattre durant des heures sur « l’abandon » supposé du père. Sur sa « dignité » perdue. Mais nous savons aussi qu’un père n’abandonne pas son fils de la sorte. Un fils, orphelin de mère.
On n’abandonne pas son fils après avoir collecté des fonds pour son évacuation - il y a eu un madjliss à Salimani pour payer son évacuation- . On n’abandonne pas son fils après être resté plusieurs mois avec lui, à l’étranger. Certains disent que « le père a éteint le téléphone ». Nous voyons- en tout cas, nous préférons voir- dans la démarche de ce père, un appel au secours. Il n’a pas abandonné son fils mais le combat contre sa lourde maladie était plus fort que lui. Nous ne savons pas encore si un jour, il peut recouvrer l’usage de ses membres. Peut-être que le médecin lui a signifié que ses chances étaient minimes, quasi- inexistantes . Peut-être a-t-il paniqué. Nous savons qu’aux Comores, il n’y a aucune structure qui pourrait prendre en charge ce genre de malade, qui nécessite beaucoup de soins. Son père a paniqué. Il est parti. Il a dû se sentir seul, désemparé. Peut-être était-il à court d’argent. Si on sait qu’il a fallu faire un madjliss pour faire évacuer le jeune homme, cela veut forcement dire que la famille n’est pas fortunée. Ça, c’est une certitude.
Grâce à la sensibilisation sur les réseaux sociaux, les initiateurs de l’opération ont collecté 300 euros. Ce n’est pas suffisant. Il nous faut 800 euros pour payer une facture. Mais nous ne savons toujours pas, combien de temps il lui faudra rester à l’hôpital. Il lui faut des traitements continuels. L’ambassade, d’après un ressortissant comorien à Madagascar « s’est engagé à payer l’infirmière et a exigé qu’on vire celle qui jusque là s’occupait de notre compatriote, parce qu’inefficace », une initiative à saluer. Mais pour sauver ce jeune homme, il nous faut beaucoup plus. Nous en appelons à toutes les âmes charitables. Une vie est en danger. Une vie qui pourrait être sauvée grâce à votre contribution. Nous nous devons d’aider ce jeune homme. Jeune homme, qui conduisait tranquillement sa bicyclette quand il s’est fait percuter. Un banal accident de circulation comme il y en tout le temps. L’accident aurait pu être banal, quelques ecorchures, un bars cassé. Mais ça n’est pas le cas.
Il s’agit d’un jeune homme lourdement handicapé, livré à lui-même dans un hôpital malgache. Un homme qui a perdu sa mère . C’est un jeune homme pauvre qui attend votre assistance . Au lieu de jeter l’opprobre sur le père, au lieu de le juger, aidons- son fils à aller mieux. Faisons en sorte qu’il soit soigné. Une bonne action peut sauver une vie. Cliquez sur ce lien : lepotcommun.fr
Vous pouvez aussi appeler sur ces numéros : ( 2618065969 ou le 261348456123).
Par Faïza Al-watwan
Hier, nous regrettions que la vie de ce jeune homme soit mise à nue sur la toile. Nous pouvons débattre durant des heures sur « l’abandon » supposé du père. Sur sa « dignité » perdue. Mais nous savons aussi qu’un père n’abandonne pas son fils de la sorte. Un fils, orphelin de mère.
On n’abandonne pas son fils après avoir collecté des fonds pour son évacuation - il y a eu un madjliss à Salimani pour payer son évacuation- . On n’abandonne pas son fils après être resté plusieurs mois avec lui, à l’étranger. Certains disent que « le père a éteint le téléphone ». Nous voyons- en tout cas, nous préférons voir- dans la démarche de ce père, un appel au secours. Il n’a pas abandonné son fils mais le combat contre sa lourde maladie était plus fort que lui. Nous ne savons pas encore si un jour, il peut recouvrer l’usage de ses membres. Peut-être que le médecin lui a signifié que ses chances étaient minimes, quasi- inexistantes . Peut-être a-t-il paniqué. Nous savons qu’aux Comores, il n’y a aucune structure qui pourrait prendre en charge ce genre de malade, qui nécessite beaucoup de soins. Son père a paniqué. Il est parti. Il a dû se sentir seul, désemparé. Peut-être était-il à court d’argent. Si on sait qu’il a fallu faire un madjliss pour faire évacuer le jeune homme, cela veut forcement dire que la famille n’est pas fortunée. Ça, c’est une certitude.
Grâce à la sensibilisation sur les réseaux sociaux, les initiateurs de l’opération ont collecté 300 euros. Ce n’est pas suffisant. Il nous faut 800 euros pour payer une facture. Mais nous ne savons toujours pas, combien de temps il lui faudra rester à l’hôpital. Il lui faut des traitements continuels. L’ambassade, d’après un ressortissant comorien à Madagascar « s’est engagé à payer l’infirmière et a exigé qu’on vire celle qui jusque là s’occupait de notre compatriote, parce qu’inefficace », une initiative à saluer. Mais pour sauver ce jeune homme, il nous faut beaucoup plus. Nous en appelons à toutes les âmes charitables. Une vie est en danger. Une vie qui pourrait être sauvée grâce à votre contribution. Nous nous devons d’aider ce jeune homme. Jeune homme, qui conduisait tranquillement sa bicyclette quand il s’est fait percuter. Un banal accident de circulation comme il y en tout le temps. L’accident aurait pu être banal, quelques ecorchures, un bars cassé. Mais ça n’est pas le cas.
Il s’agit d’un jeune homme lourdement handicapé, livré à lui-même dans un hôpital malgache. Un homme qui a perdu sa mère . C’est un jeune homme pauvre qui attend votre assistance . Au lieu de jeter l’opprobre sur le père, au lieu de le juger, aidons- son fils à aller mieux. Faisons en sorte qu’il soit soigné. Une bonne action peut sauver une vie. Cliquez sur ce lien : lepotcommun.fr
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Par Faïza Al-watwan