Syndrome des deux cadavres: au cours de l’enterrement, meurt le vivant Dans l’univers des orgueilleux, le survivant s’appelle « L’ENFAN...
Syndrome des deux cadavres: au cours de l’enterrement, meurt le vivant
Dans l’univers des orgueilleux, le survivant s’appelle «L’ENFANT REBELLE». Quand Anissi Chamssidine, Gouverneur d’Anjouan, et tous les autres se sont rebellés pour sauvegarder leur dignité et leur personnalité et pour survivre politiquement, Fahmi Saïd Ibrahim, lui, a tout bonnement ramené son petit parti, le Parti de l’Entente comorienne («PEC»), dans le bec d’un petit poussin mourant appelé «Juwa», l’organisation politique d’Ahmed Mohamed Abdallah Sambi. Or, au même moment,Anissi Chamsidine se rebelle contre Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, tout simplement pour exister. Aujourd’hui comme hier, le savoir-vivre ensemble reste le grand défaut dans l’univers orgueilleux d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Comme nous l’avions dit dans notre article du 19 décembre 2013, les orgueilleux ne laissent jamais de gloire derrière eux. On nous dit aussi que dans l’océan des orgueilleux, le seul et unique survivant s’appelle «L’ENFANT REBELLE». Alors oui, ce jour là, ce 19 décembre 2013, nous avons prévu qu’Anissi Chamsidine, qui n’a pas le tempérament d’un enfant soumis, finira obligatoirement comme les autres, en quittant Ahmed Mohamed Abdallah Sambi. La liste de ceux qui l’ont déjà fait est très longue: Mohamed Abdouloihabi, Moussa Toyb, le Général Salimou Mohamed Amiri, Mohamed Larif Oucacha, Idi Nadhoime, Ikililou Dhoinine, etc. La liste est longue, très longue. Le Gouverneur Anissi Chamssidine d’Anjouan se rebelle pour exister, car heureusement pour lui, il n’est pas parmi les personnes que nous avons qualifiées de «dépendants systématiques d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi». En accord avec moi-même, le Docteur ARM avait écrit un article intitulé: «Domination par l’humiliation», «dépendants systématiques» et «fusion». Tout y était dit.
La révolte du Gouverneur Anissi Chamssidine est humaine et naturelle, parce que malheureusement, chaque fois qu’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi voit une tête qui monte, il la coupe pour avoir la seule tête à être visible. Si la notoriété d’Anissi Chamssidine dérange, c’est tout simplement parce qu’Ahmed Mohamed Abdallah Sambi n’aime pas des alliés politiques, mais des enfants soumis. Nous avons vu comment Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a détruit la vie du Général Salimou Mohamed Sambi (son chef d’État-major), nous avons vu ses compétitions contre Mohamed Abdouloihab (le Directeur de son Cabinet), nous avons vu aussi comment les relations d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et de l’ancien Gouverneur d’Anjouan Moussa Toyb sont parties en queue de poisson, nous avons vu les agissements entre Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et Idi Nadhoime (son Vice-président), nous voyons aujourd’hui ce qui se passe entre Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et Ikililou Dhoinine. Ces exemples ne sont pas exhaustifs. Si cela ne suffisait pas pour comprendre que l’ancien Président a un problème de comportement qui s’accommode fort mal avec «le savoir vivre ensemble», alors tant pis, pour les Ahmed Hassane El Barwane, Sidi, Ahmed Ben Saïd Jaffar, Ahmed Abdallah Salim et le Docteur Sounhadj Attoumane. Mais, surtout, tant pis pour Fahmi Saïd Ibrahim et son parti politique microscopique «PEC», qui ont répondu à l’appel d’absorption par un soleil qui s’éclipse.
Le «PEC» de Fahmi Saïd Ibrahim est absorbé par le cadavre du Parti «Juwa». «Ho trangani hufu mru!», «Au cours des funérailles, meurt quelqu’un». Le «PEC» est absorbé par le «Juwa». Pis, il ne peut plus se retirer du soleil mourant alors qu’aujourd’hui on parle de l’éclipse totale du soleil «Juwa». Le «PEC» est donc avalé par un cadavre nommé «Juwa». En décembre 2013, on riait à gorge déployée quand Fahmi Saïd Ibrahim a tout bonnement ramené son parti, dans le bec du petit poussin. Oui, ça fait danser pour les uns, ça fait étonner pour les autres, et ça reste tout simplement l’étourderie du leader du «PEC» au regard des passionnés. Quant à moi, depuis décembre 2013, je disais et je dis encore que le «Juwa» de l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi ne survivra pas jusqu’aux élections présidentielles de 2016. Qui vivra verra.
Par Abdou Hamadi dit «Mrimdu»