Emprisonnée depuis le 12 mars dernier à Fort-Dauphin, la Franco-Malgache Perle Zafinandro a été libérée. Tout comme les six autres membres...
Emprisonnée depuis le 12 mars dernier à Fort-Dauphin,
la Franco-Malgache Perle Zafinandro a été libérée. Tout comme les six
autres membres de son association, Fagnomba, qui avaient été arrêtés et
suspectés d’avoir commis un saccage dans un bureau de vote. Ce que tous
réfutent vigoureusement.
Un collectif s’était mobilisé pour sa libération, notamment à la Réunion. Perle Zafinandro, mère de 4 enfants, et les autres militants de l’association Fagnomba ont été arrêtés le 12 mars dernier car suspectés d’avoir commis un saccage dans un bureau de vote. Ce que tous réfutent vigoureusement.
"On les accuse de vouloir saborder les élections. C’est faux, expliquait sa sœur Olga et son mari, Martin Fourquet qui ont créé un collectif pour sa libération. . En fait, le problème vient du poids que prenait Perle au niveau politique". Porte-parole de l’association visée, dont le nom signifie "Entraide", Perle Zafinandro-Fourquet s’oppose activement à un trust minier installé dans la région de Fort-Dauphin : QIT Madagascar Minerals (QMM). Cette filiale du groupe Rio Tinto extrait depuis plusieurs années de l’ilménite et, pour ce faire, rachète des terrains dans la brousse aux locaux pour des sommes dérisoires. Sans oublier la pollution qu’entraîne cette activité.
"Me voici enfin libre..et cela grâce à vous en partie..la prison a été une étape difficile mais qui n’a pas entamé ma vision de la lutte que je mène maintenant depuis ces deux dernières années..", explique Perle Zafinandro sur la page Facebook de son comité de soutien.
Elle y raconte les conditions de sa détention : "J’ai du côtoyé plusieurs filles, on était 6 par cellule, pièce de 2m* avec le trou au milieu, et le plus dur était la nuit ou les rats s’en donnaient à cœur joie..je vous passe les détails mais ces animaux ont des facultés étonnantes comme celle de soulever les couvercles des casseroles..quant aux femmes qui étaient avec moi, certaines n’avaient pas eu de procès et attendaient depuis déjà un an voire plus pour des faits dont elles me semblent totalement innocentes..la justice à encore de longs jours devant elle a Madagascar.."
Elle n’en a pour autant pas fini avec la justice. "Nous irons bien sûr en appel. Ah ! J’allais oublié ..un autre procès à eu lieu qui concernait une plainte de la gendarmerie. Les plaignants appelés à la barre ( les gendarmes) ne savaient même pas pourquoi on les avait convoqués..ils croyaient être des témoins ! Ils ont refusé d’être les plaignants mais ce sacré juge à décidé que l’affaire n’étant pas claire , elle sera reportée au 14 mai", annonce-t-elle. source:clicanoo.re
Un collectif s’était mobilisé pour sa libération, notamment à la Réunion. Perle Zafinandro, mère de 4 enfants, et les autres militants de l’association Fagnomba ont été arrêtés le 12 mars dernier car suspectés d’avoir commis un saccage dans un bureau de vote. Ce que tous réfutent vigoureusement.
"On les accuse de vouloir saborder les élections. C’est faux, expliquait sa sœur Olga et son mari, Martin Fourquet qui ont créé un collectif pour sa libération. . En fait, le problème vient du poids que prenait Perle au niveau politique". Porte-parole de l’association visée, dont le nom signifie "Entraide", Perle Zafinandro-Fourquet s’oppose activement à un trust minier installé dans la région de Fort-Dauphin : QIT Madagascar Minerals (QMM). Cette filiale du groupe Rio Tinto extrait depuis plusieurs années de l’ilménite et, pour ce faire, rachète des terrains dans la brousse aux locaux pour des sommes dérisoires. Sans oublier la pollution qu’entraîne cette activité.
"Me voici enfin libre..et cela grâce à vous en partie..la prison a été une étape difficile mais qui n’a pas entamé ma vision de la lutte que je mène maintenant depuis ces deux dernières années..", explique Perle Zafinandro sur la page Facebook de son comité de soutien.
Elle y raconte les conditions de sa détention : "J’ai du côtoyé plusieurs filles, on était 6 par cellule, pièce de 2m* avec le trou au milieu, et le plus dur était la nuit ou les rats s’en donnaient à cœur joie..je vous passe les détails mais ces animaux ont des facultés étonnantes comme celle de soulever les couvercles des casseroles..quant aux femmes qui étaient avec moi, certaines n’avaient pas eu de procès et attendaient depuis déjà un an voire plus pour des faits dont elles me semblent totalement innocentes..la justice à encore de longs jours devant elle a Madagascar.."
Elle n’en a pour autant pas fini avec la justice. "Nous irons bien sûr en appel. Ah ! J’allais oublié ..un autre procès à eu lieu qui concernait une plainte de la gendarmerie. Les plaignants appelés à la barre ( les gendarmes) ne savaient même pas pourquoi on les avait convoqués..ils croyaient être des témoins ! Ils ont refusé d’être les plaignants mais ce sacré juge à décidé que l’affaire n’étant pas claire , elle sera reportée au 14 mai", annonce-t-elle. source:clicanoo.re
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