Un militant salafiste a été tué ce dimanche dans les heurts opposant salafistes et policiers en banlieue de Tunis. Ce jeune homme de 26 ans ...
Un militant salafiste a été tué ce dimanche dans les heurts opposant salafistes et policiers en banlieue de Tunis. Ce jeune homme de 26 ans est mort des suites d'une blessure par balle.
Un manifestant a été tué dimanche dans les heurts opposant salafistes et policiers en banlieue de Tunis, ont annoncé l'hôpital dans lequel le jeune homme est décédé et le ministère de l'Intérieur. La surveillante générale de l'hôpital Mongi Slim de la Marsa, Mounira Ben Ghazi a identifié le défunt comme Moez Dahmani, né en 1986. Elle a précisé qu'il était mort des suites d'une blessure par balle. Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui a confirmé le décès à l'antenne de la chaîne Hannibal TV sans en préciser les circonstances.
Ces heurts opposaient militants du mouvement salafiste jihadiste Ansar Ashariaa et forces de l'ordre. L'organisation salafiste a tenté d'organiser un rassemblement à la cité Ettadhamen après que les autorités ont empêché la tenue de son congrès annuel à Kairouan, à 150 km au sud de Tunis. En milieu de journée, des heurts ont éclaté dans ce quartier où des centaines de salafistes ont érigé des barricades avec des pneus en feu. La police a répliqué avec des tirs de sommation et de lacrymogènes puis déployé des blindés et des bulldozers pour disperser les militants et détruire les barricades. Les salafistes se sont repliés dans le quartier voisin, Intilaka, où les heurts se poursuivaient vers 17h00. La police essuyait notamment des jets de pierre et de cocktails Molotov.
«Lors des protestations, onze agents de sécurité ont été blessés, dont un grièvement, ainsi que trois manifestants, dont un est gravement blessé», selon le ministère de l'Intérieur qui évoque «plus de 700 (...) islamistes extrémistes» équipés de «mélanges incendiaires, de projectiles et d'armes blanches». À Kairouan, le calme était revenu vers 16h00 locale et le dispositif sécuritaire en centre-ville allégé. L'esplanade de la mosquée, où le congrès devait se tenir à l'origine, était quasiment déserte. En fin de matinée, des heurts y avaient opposé un petit groupe de salafistes à des policiers. En début d'après-midi, les manifestants, qui affrontaient encore périodiquement les forces de l'ordre, étaient très majoritairement des jeunes ne semblant pas appartenir à la mouvance islamiste radicale. (L'essentiel Online/AFP)
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