Le 12 avril dernier, le conseil constitutionnel s'est prononcé sur le cas de 7 candidats aux dernières législatives et a prononcé pour c...
Le 12 avril dernier, le conseil constitutionnel s'est prononcé sur le cas de 7 candidats aux dernières législatives et a prononcé pour chacun d'entre eux, l'inéligibilité et ce, pour une durée très longue de trois ans. Il s'agit de Bacar Haladi, Toilha Minihaji, Attoumani Abdallah, Omar Abdallah, Kamaldine Attoumani, Aynoudine Madi, Toumbou Maurice et Jacques-Martial Henry. Mais pour quels motifs ont-ils été sanctionnés ?
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De prime abord, pour une raison toute simple. Leurs comptes de campagne ne présentent aucune irrégularité, aucune illégalité, ils n'ont tout simplement pas été déposés. Perdants du premier tour, tous avaient cru que l'affaire était pliée et qu'ils n'avaient donc plus à justifier de quoi que ce soit, laissant aux grands gagnants le soin d'ouvrir leurs livres de comptes.
Or, la loi est très clair comme le rappelle le conseil constitutionnel : "considérant que l'article L. 52-12 du code électoral impose à chaque candidat soumis au plafonnement prévu à l'article L. 52-11 et qui a obtenu au moins 1 % des suffrages exprimés d'établir un compte de campagne et de le déposer au plus tard avant 18 heures le dixième vendredi suivant le premier tour de scrutin à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. C'est particulièrement difficile à avaler pour Jacques-Martial Henry qui voit se refermer les portes de la mairie de Mamoudzou qu'il convoitait. Pire sans doute, Jacques-Martial est aussi conseiller général de Mamoudzou 3, ne pourra pas prétendre à sa succession en mars 2015, car il sera toujours sous le coup de l'inéligibilité.
Source : France Mayotte et Kwezi Fm
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