Les retours seront progressifs en fonction des disponibilités : ce sont 82 passagers sur les 280 Marseillais coincés aux Comores qui rentr...
Les retours seront progressifs en fonction des disponibilités : ce sont 82 passagers sur les 280 Marseillais coincés aux Comores qui rentrent aujourd'hui à Paris, selon les conditions mises en place par la DGAC (direction générale de l'aviation civile) pour compenser la défaillance de l'agence de voyages qui avait vendu les billets.
L’aviation civile française a en effet assuré l’organisation du retour de ces Français d'origine comorienne, bloqués à Moroni à cause d'une arnaque de leur agence de voyages qui a déposé le bilan après le vol aller.
Ils étaient partis de Marseille les 18 et 25 juin. Le retour a été mis en place moyennant 350 euros par personne en empruntant un vol Air Austral vers La Réunion, puis un vol Air France pour Paris. Le TGV ou la Navette jusqu’à Marseille n’est pas compris.
Après les passagers rentrés ce mardi, d’autres voyageront en fonction des capacités des compagnies desservant la zone. Une centaine d’autres passagers sont déjà rentrés par leurs propres moyens en payant leurs billets.
L’agence marseillaise MET (Méditerranée Europe Tourisme) a joué sur la crédulité de passagers souhaitant revenir au pays une fois par an en proposant des tarifs alléchants affichés à 1 190 euros aller et retour mais hors marché (1 780 euros au tarif normal).
MET et son antenne parisienne ont eu recours à Comores Aviation international, une structure locale de Moroni ayant les droits de trafic entre la France et les Comores, mais pas d’avion. Un avion portugais a été affrété qui a débuté ses rotations Marseille-Moroni avec une escale technique au Caire les lundis à la mi-juin.
Dès le deuxième vol, un surbook de 57 passagers a accéléré les problèmes financiers et les dissensions entre la compagnie des Comores, et les antennes parisienne et marseillaise de l’agence.
Ce type d'arnaque, qui a déjà donné lieu à des poursuites du tribunal de Marseille, n’est pas nouvelle. Déjà en 2010, l’agence France Comores avait affrété Air Madagascar pour Moroni sans régler les vols retour.
Par ailleurs, durant l’été 2009, un Airbus A310 de Yemenia en correspondance avec le vol de Paris et de Marseille s’était crashé aux Comores avec de nombreuses victimes françaises, relançant la polémique sur cet axe.
Ils étaient partis de Marseille les 18 et 25 juin. Le retour a été mis en place moyennant 350 euros par personne en empruntant un vol Air Austral vers La Réunion, puis un vol Air France pour Paris. Le TGV ou la Navette jusqu’à Marseille n’est pas compris.
Après les passagers rentrés ce mardi, d’autres voyageront en fonction des capacités des compagnies desservant la zone. Une centaine d’autres passagers sont déjà rentrés par leurs propres moyens en payant leurs billets.
L’agence marseillaise MET (Méditerranée Europe Tourisme) a joué sur la crédulité de passagers souhaitant revenir au pays une fois par an en proposant des tarifs alléchants affichés à 1 190 euros aller et retour mais hors marché (1 780 euros au tarif normal).
MET et son antenne parisienne ont eu recours à Comores Aviation international, une structure locale de Moroni ayant les droits de trafic entre la France et les Comores, mais pas d’avion. Un avion portugais a été affrété qui a débuté ses rotations Marseille-Moroni avec une escale technique au Caire les lundis à la mi-juin.
Dès le deuxième vol, un surbook de 57 passagers a accéléré les problèmes financiers et les dissensions entre la compagnie des Comores, et les antennes parisienne et marseillaise de l’agence.
Ce type d'arnaque, qui a déjà donné lieu à des poursuites du tribunal de Marseille, n’est pas nouvelle. Déjà en 2010, l’agence France Comores avait affrété Air Madagascar pour Moroni sans régler les vols retour.
Par ailleurs, durant l’été 2009, un Airbus A310 de Yemenia en correspondance avec le vol de Paris et de Marseille s’était crashé aux Comores avec de nombreuses victimes françaises, relançant la polémique sur cet axe.
A noter que l'agence, initialement spécialisée dans le trafic affinitaire vers l'Algérie, effectuait sa première saison à destination des Comores. Elle affichait encore l'enseigne Afat, alors que la direction du réseau assure l'avoir radiée récemment en exigeant le retrait de l'enseigne. Rappelons également que l'APST ne garantit pas les fonds des clients concernant les vols secs.
Thierry Vigoureux
Source:pros-du-tourisme.com
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