Le juge des référés doit à nouveau se pencher aujourd'hui sur le cas du "voyageur de Bangkok". L'homme, qui assure être u...
Le juge des référés doit à nouveau se pencher aujourd'hui sur le cas du "voyageur de Bangkok". L'homme, qui assure être un comorien de Mayotte et s'appeler Nahouda Amboudadhoi, a fait en effet appel de la décision du ministère de l'Intérieur de ne pas le laisser entrer sur le territoire français et de le reconduire vers les Comores.
Une décision qui fait suite à la demande d'asile lancée avec l'aide de son avocat, Me Saïd Larifou. Le trentenaire est donc toujours en zone d'attente à l'aéroport de Gillot. Hier encore, il contestait à la cour d'appel de Saint-Denis son maintien dans cette zone intermédiaire.
Mais le magistrat saisi en référé a validé la décision prise vendredi par le juge des libertés et de la détention au palais de justice de Champ-Fleuri. Les différents recours lancés par l'intéressé tombent donc l'un après l'autre.
Il y a quinze jours, le voyageur avait été invité à suivre les hommes de la police aux frontières (PAF) alors qu'il était sur le point de quitter l'aéroport. Porteur d'un passeport français à la photo falsifiée, il avait été placé en zone d'attente, puis renvoyé deux jours plus tard vers sa destination précédente, la Thaïlande.
Mais les autorités locales avaient ensuite décidé de le réacheminer vers notre île. Multipliant les recours, le voyageur continue d'affirmer qu'il est né à Chirongui, à Mayotte, il y a 28 ans. Dans l'île aux parfums, pourtant, un jeune homme a porté plainte pour usurpation d'identité. Celui-ci soutient être le vrai Nahouda Amboudadhoi.
Les enquêteurs de la PAF sont de leur côté persuadés que le voyageur s'appelle Mohamed Saïd Ibrahim, un Comorien qui a transité par Madagascar avec ses vrais papiers jusqu'à Bangkok.
Une pratique devenue courante selon les autorités. Le consulat malgache a d'ailleurs fourni la photocopie couleur du passeport du ressortissant comorien. Un document dont il sera principalement question aujourd'hui.
Me Larifou qui a saisi les autorités comoriennes aurait en effet obtenu confirmation qu'il n'y a aucun natif portant le nom de Mohamed Saïd Ibrahim à Vanadjou, la localité mentionnée sur le passeport…
H.A. Source : Journal de la Réunion
Une décision qui fait suite à la demande d'asile lancée avec l'aide de son avocat, Me Saïd Larifou. Le trentenaire est donc toujours en zone d'attente à l'aéroport de Gillot. Hier encore, il contestait à la cour d'appel de Saint-Denis son maintien dans cette zone intermédiaire.
Mais le magistrat saisi en référé a validé la décision prise vendredi par le juge des libertés et de la détention au palais de justice de Champ-Fleuri. Les différents recours lancés par l'intéressé tombent donc l'un après l'autre.
Il y a quinze jours, le voyageur avait été invité à suivre les hommes de la police aux frontières (PAF) alors qu'il était sur le point de quitter l'aéroport. Porteur d'un passeport français à la photo falsifiée, il avait été placé en zone d'attente, puis renvoyé deux jours plus tard vers sa destination précédente, la Thaïlande.
Mais les autorités locales avaient ensuite décidé de le réacheminer vers notre île. Multipliant les recours, le voyageur continue d'affirmer qu'il est né à Chirongui, à Mayotte, il y a 28 ans. Dans l'île aux parfums, pourtant, un jeune homme a porté plainte pour usurpation d'identité. Celui-ci soutient être le vrai Nahouda Amboudadhoi.
Les enquêteurs de la PAF sont de leur côté persuadés que le voyageur s'appelle Mohamed Saïd Ibrahim, un Comorien qui a transité par Madagascar avec ses vrais papiers jusqu'à Bangkok.
Une pratique devenue courante selon les autorités. Le consulat malgache a d'ailleurs fourni la photocopie couleur du passeport du ressortissant comorien. Un document dont il sera principalement question aujourd'hui.
Me Larifou qui a saisi les autorités comoriennes aurait en effet obtenu confirmation qu'il n'y a aucun natif portant le nom de Mohamed Saïd Ibrahim à Vanadjou, la localité mentionnée sur le passeport…
H.A. Source : Journal de la Réunion