Alain Christnacht, conseiller d'Etat chargé d'une mission sur les règles applicables aux étrangers à Mayotte, s'est prononcé j...
Alain Christnacht, conseiller d'Etat chargé d'une mission sur les règles applicables aux étrangers à Mayotte, s'est prononcé jeudi pour un maintien du "visa Balladur", qui encadre strictement la circulation entre l'île et ses voisines des Comores.
"Je pense qu'on ne supprimera pas le visa Balladur. En tout cas, moi qui suis chargé d'améliorer le contrôle de l'immigration, je ne le proposerai pas", a-t-il déclaré à la presse après des rencontres avec des élus mahorais.
"Le visa Balladur", instauré en 1995 pour limiter la circulation entre Mayotte et ses voisines, est accusé par les associations de défense des droits des étrangers d'encourager l'immigration sauvage des Comoriens, qui gagnent le département français par la mer au péril de leur vie.
En juillet dernier, une mission sénatoriale avait préconisé de mettre fin à ce visa, pour mettre en place "un espace de circulation" à l'intérieur de l'archipel, incluant Mayotte et les autres îles .
"Je pense qu'on ne supprimera pas le visa Balladur. En tout cas, moi qui suis chargé d'améliorer le contrôle de l'immigration, je ne le proposerai pas", a-t-il déclaré à la presse après des rencontres avec des élus mahorais.
"Le visa Balladur", instauré en 1995 pour limiter la circulation entre Mayotte et ses voisines, est accusé par les associations de défense des droits des étrangers d'encourager l'immigration sauvage des Comoriens, qui gagnent le département français par la mer au péril de leur vie.
En juillet dernier, une mission sénatoriale avait préconisé de mettre fin à ce visa, pour mettre en place "un espace de circulation" à l'intérieur de l'archipel, incluant Mayotte et les autres îles .
"Globalement, on n'assouplira pas les critères dans le sens de donner un signal du style : c'est plus facile, venez !", a encore dit Alain Christnacht, ancien conseiller de Lionel Jospin lorsque ce dernier était Premier ministre. "En revanche, on peut dans les détails adapter certains critères à certaines situations", a-t-il encore dit.
"Il faut des mesures de contrôle sinon si la libre circulation devient le libre droit de s'installer à Mayotte", a poursuivi Alain Christnacht, qui juge que si la pression migratoire s'accentue encore sur l'île, les Anjouanais qui immigrent pourraient être les premiers à en pâtir. Le représentant de l'Etat a aussi préconisé une meilleure implication des autorités comoriennes au contrôle de l'émigration. Source : la1ère