Le Collectif des Organisations Patriotiques et Démocratiques de la Diaspora (COPDD) Paris le, 17 juin 2012 Opinion Les Comoriens de l’étr...
Le Collectif des Organisations
Patriotiques et Démocratiques de la Diaspora
Paris le, 17 juin 2012
Opinion
Les Comoriens de l’étranger pourront-ils voter un jour ?
Cette question a déjà fait par le passé l’objet d’un amendement présenté par le Député YOUSSOUF SAÏD SOILIHI, président du parti « Djawabu la Comores », accordant pour la première fois dans l’histoire des Comores indépendantes le droit de voteà des Comoriens vivant à l’étranger. L’Assemblée de l’Union des Comores a en effet pris une décision historique, en adoptant, le 17 octobre 2005, la loi électorale autorisant les Comoriens de l’extérieur à participer aux élections et par voie de conséquence, à la vie politique de leur pays. Il s’agit là d’une avancée historique pour les Comores.
Les organisations patriotiques et démocratiques de la diaspora se sont à priori réjouies d’une telle initiative, étant donné que ce droit de vote des citoyens de la diaspora est l’une des principales revendications qu’elles portent depuis leur création en France.
Et pourtant la satisfaction n’est pas encore au rendez-vous.
La mise en application de cette loi garantissant la pleine participation de la diaspora comorienne à la construction du nouvel ensemble comorien est devenue depuis une problématique récurrente que dénoncent régulièrement les Comoriens de l'étranger, sans aucune réponse de Beït-Salam.Nous condamnons rigoureusement l'inaction du gouvernement comorien.
Cependant, nous osons espérer que Monsieur SAID AhamadaYoussouf, Commissaire des Comoriens de l’Etranger, nomméen mai dernier, fera tout ce qui est de son mieux pour qu’enfin ce rêve d’antan devienne réalité.
Les Comoriens vivant à l’étranger sont des citoyens à part entière. De ce fait, il est évident qu’il faille leur rendre leurs droits civiques.
Les Comoriens de l’étranger contribuent au développement du pays avec ses transferts d'argent. Ils fournissent des aides considérables dans divers domaines. Tout ceci est très encourageant. Mais malheureusement, la diaspora comorienne n'est toujours considérée que comme une vache à lait.
Le comorien de l’étranger est obligatoirement détenteur de la carte nationale d’identité comorienne. Preuve irréfutable démontrant parfaitement qu’il est naturellement comorien.
Ironie du sort, il est privé du droit de vote. Aucun espace n'a été établi pour lui permettre de participer à la vie de notre pays, aux prises de décisions ou même d'intervenir et de placer son mot dans des dossiers qui la concernent au premier chef.
Il y a lieu donc de lever les obstacles techniques qui privent les Comoriens de la diaspora de leurs droits constitutionnels.
Les forces patriotiques et démocratiques de la diaspora demandent instamment aux autorités comoriennes de prendre toutes les dispositions nécessaires pour rendre effectifl’exercice du droit de vote des comoriens de l’étranger.
Les organisations patriotiques et démocratiques de la diaspora se sont à priori réjouies d’une telle initiative, étant donné que ce droit de vote des citoyens de la diaspora est l’une des principales revendications qu’elles portent depuis leur création en France.
Et pourtant la satisfaction n’est pas encore au rendez-vous.
La mise en application de cette loi garantissant la pleine participation de la diaspora comorienne à la construction du nouvel ensemble comorien est devenue depuis une problématique récurrente que dénoncent régulièrement les Comoriens de l'étranger, sans aucune réponse de Beït-Salam.Nous condamnons rigoureusement l'inaction du gouvernement comorien.
Cependant, nous osons espérer que Monsieur SAID AhamadaYoussouf, Commissaire des Comoriens de l’Etranger, nomméen mai dernier, fera tout ce qui est de son mieux pour qu’enfin ce rêve d’antan devienne réalité.
Les Comoriens vivant à l’étranger sont des citoyens à part entière. De ce fait, il est évident qu’il faille leur rendre leurs droits civiques.
Les Comoriens de l’étranger contribuent au développement du pays avec ses transferts d'argent. Ils fournissent des aides considérables dans divers domaines. Tout ceci est très encourageant. Mais malheureusement, la diaspora comorienne n'est toujours considérée que comme une vache à lait.
Le comorien de l’étranger est obligatoirement détenteur de la carte nationale d’identité comorienne. Preuve irréfutable démontrant parfaitement qu’il est naturellement comorien.
Ironie du sort, il est privé du droit de vote. Aucun espace n'a été établi pour lui permettre de participer à la vie de notre pays, aux prises de décisions ou même d'intervenir et de placer son mot dans des dossiers qui la concernent au premier chef.
Il y a lieu donc de lever les obstacles techniques qui privent les Comoriens de la diaspora de leurs droits constitutionnels.
Les forces patriotiques et démocratiques de la diaspora demandent instamment aux autorités comoriennes de prendre toutes les dispositions nécessaires pour rendre effectifl’exercice du droit de vote des comoriens de l’étranger.
Par conséquent,
Nous, Comoriens de la diaspora,
Demandons respectueusement au Président de l’Union desComores, Son Excellence le Docteur Ikililou Dhoinine, de promulguer très prochainement la loi électorale de l’Union en vue de la mise en application des dispositions relatives :
D’une part, au droit de vote et d’éligibilité des Comoriensde la diaspora aux élections municipales, à l’élection des Gouverneurs, à l’élection présidentielle et au référendum ;
Et d’autre part, la mise en place des structures en charge des opérations de recensement, de collecte de données au niveau de nos représentations diplomatiques.
C’est ainsi que les comoriens de l’intérieur réclament et sans conditions la mise en application immédiate de ladite loi.
La diaspora met en garde le pouvoir actuel de la dérive que peut entraîner toute tentative d’atteinte à la démocratie et du non respect des dispositions relatives au droit de vote et d’éligibilité des Comoriens établis à l’étranger.
Auquel cas, elle se verra dans l’obligation de descendre dans les rues pour manifester, dénoncer et réclamer ses droits.
Le Secrétaire du COPDD
BOINA Youssouf Mohamed Alias ADER
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