La Communauté de Développement de l’Afrique Australe semble l’ultime recours pour une sortie de la crise malgache. Le chef d’Etat de la tr...
La Communauté de Développement de l’Afrique Australe semble l’ultime recours pour une sortie de la crise malgache.
Le chef d’Etat de la transition malgache Andry Rajoelina et son prédécesseur, Marc Ravalomanana, se sont quittés ce mercredi sans trouver d’accord. C’était la seconde fois que les deux hommes se retrouvaient aux Seychelles pour des pourparlers. Ces négociations, organisées sous l’égide de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) et de la communauté internationale ont donc finalement accouché d’une souris. La SADC est attendue ce vendredi à Madagascar pour essayer de trouver une porte de sortie à cette crise qui dure depuis trois ans.
Même si les deux négociations entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana ont fait pschit, la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) entend poursuivre ses consultations avec toutes les parties concernées. La crise malgache dure depuis trois ans déjà suite au coup d’Etat de mars 2009, qui a ouvert les portes du pouvoir au président de la transition.
« Les opinions de ces forces vives malgaches seront ainsi présentées au prochain sommet de la SADC qui se tiendra les 17 et 18 août qui va trancher sur les points de divergences », rapporte La CRI.Online. Et de souligner : « La SADC a concocté une feuille de route pour la sortie de crise malgache en janvier 2011. Onze entités politiques malgaches ont fini par signer cette feuille de route le 17 septembre 2011 ».
Rajoelina refuse le retour de Ravalomanana
Malgré cette visite de la SADC, le président de la transition campe toujours sur ses positions. A peine rentré des Seychelles, Andry Rajoelina a rappelé son refus de voir Ravalomanana revenir à Madagascar. Ainsi, l’ancien chef d’Etat ne pourra pas participer à la prochaine élection présidentielle.
Selon Ravelonjohany, avocat et membre du FBM (le parti arc-en-ciel), Marc Ravalomanana « a commis des atteintes aux droits de l’Homme (c’est pourquoi il faut) qu’il reste où il se trouve (en Afrique du Sud) », déclare-t-il dans une interview exclusive accordée à Afrik.com. A en croire cet avocat, le président de Madagascar et son prédécesseur sont assoiffés de pouvoir d’où l’échec des négociations tenues aux Seychelles de mardi à mercredi.
Les nouvelles réunions de l’organe de défense et de sécurité de la SADC s’annoncent donc tendues. Puisque le chef d’Etat de la transition malgache Andry Rajoelina et son prédécesseur, Marc Ravalomanana, campent tous deux sur leurs positions.
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