Elles ne veulent absolument pas en entendre parler. L'association Sea Shepherd et l'Association citoyenne de Saint-Pierre ont dépos...
Elles ne veulent absolument pas en entendre parler. L'association Sea Shepherd et l'Association citoyenne de Saint-Pierre ont déposé mardi un recours suspensif au Tribunal administratif de Saint-Denis pour stopper la pêche des requins dans la Réserve Marine de la Réunion, a annoncé Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France.
«"Année de la biodiversité" ou pas, Réserve Nationale ou pas, la France a la gâchette facile contre les animaux sauvages en milieu naturel, dès lors qu'ils gênent de près ou de loin une quelconque activité humaine, même récréative», affirment les deux associations dans un communiqué.
Des «espèces quasi menacée», soulignent les associations
Ce recours veut faire annuler l'autorisation préfectorale de pêcher des requins bouledogue et tigre au sein de la réserve. Sea Shepherd souligne que le requin bouledogue et le requin tigre sont classés «espèce quasi menacée» sur la liste rouge de l'Union Mondiale pour la Conservation de la Nature et remplissent «un rôle vital dans l'éco système marin». Ils font en outre l'objet d'un «programme d'étude comportementale».
Dimanche, le délégué de la fondation Bardot a nagé sur près de 5 kilomètres dans les zones d'attaques de requins pour dénoncer cette chasse et «l'hystérie» de certains responsables.
Les associations estiment que «des solutions plus intelligentes, plus responsables existent», et regrettent le «laxisme coupable» des autorités laisse libre cours à des «dérives intolérables», comme celles d'une association qui, selon elles, «organise des battues contre les requins». Elles regrettent aussi le silence «assourdissant» du ministère de l'Ecologie.
Au début du mois d'août, à la demande du ministre des Outre-mer Victorin Lurel, la préfecture de la Réunion a lancé une campagne de capture d'une vingtaine de requins aux fins d'analyses - 10 requins tigre et 10 requins bouledogue. La campagne vise aussi le marquage de 80 individus, dont 24 l'ont déjà été.
Il s'agit, selon la préfecture, non de réguler la population mais «d'identifier la présence ou pas de ciguatéra», une toxine très dangereuse pour l'homme qui est à l'origine de l'interdiction de la commercialisation de ces requins, et donc de leur prolifération. Un premier requin tigre mâle a été capturé le 15 août, à environ un kilomètre de la plage de Saint-Gilles.
L'association Sea Shepherd et l'Association citoyenne de Saint-Pierre ont déposé un recours pour mettre fin à la «pêche de requins» (ici un requin-tigre) autorisée par l'Etat. |
«"Année de la biodiversité" ou pas, Réserve Nationale ou pas, la France a la gâchette facile contre les animaux sauvages en milieu naturel, dès lors qu'ils gênent de près ou de loin une quelconque activité humaine, même récréative», affirment les deux associations dans un communiqué.
Des «espèces quasi menacée», soulignent les associations
Ce recours veut faire annuler l'autorisation préfectorale de pêcher des requins bouledogue et tigre au sein de la réserve. Sea Shepherd souligne que le requin bouledogue et le requin tigre sont classés «espèce quasi menacée» sur la liste rouge de l'Union Mondiale pour la Conservation de la Nature et remplissent «un rôle vital dans l'éco système marin». Ils font en outre l'objet d'un «programme d'étude comportementale».
Dimanche, le délégué de la fondation Bardot a nagé sur près de 5 kilomètres dans les zones d'attaques de requins pour dénoncer cette chasse et «l'hystérie» de certains responsables.
Les associations estiment que «des solutions plus intelligentes, plus responsables existent», et regrettent le «laxisme coupable» des autorités laisse libre cours à des «dérives intolérables», comme celles d'une association qui, selon elles, «organise des battues contre les requins». Elles regrettent aussi le silence «assourdissant» du ministère de l'Ecologie.
Au début du mois d'août, à la demande du ministre des Outre-mer Victorin Lurel, la préfecture de la Réunion a lancé une campagne de capture d'une vingtaine de requins aux fins d'analyses - 10 requins tigre et 10 requins bouledogue. La campagne vise aussi le marquage de 80 individus, dont 24 l'ont déjà été.
Il s'agit, selon la préfecture, non de réguler la population mais «d'identifier la présence ou pas de ciguatéra», une toxine très dangereuse pour l'homme qui est à l'origine de l'interdiction de la commercialisation de ces requins, et donc de leur prolifération. Un premier requin tigre mâle a été capturé le 15 août, à environ un kilomètre de la plage de Saint-Gilles.
LeParisien.fr
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