Le mois de ramadan est pour chaque musulman un mois de sacrifice et de partage par respect de Dieu, le Créateur. La fin du mois de ramada...
Le mois de ramadan est pour chaque musulman un mois de sacrifice et de partage par respect de Dieu, le Créateur. La fin du mois de ramadan marque pour nous le début d'autres engagements. Nous demandons à Dieu d'exhausser nos prières, nos jeûnes et nos sacrifices. Que nos efforts ne soient pas des privations inutiles.
Après la fête les Comoriens vont se réveiller et constater qu'à bord de l'avion Comores il n'ya plus de pilotes ou presque plus dès lors que les trois copilotes ont entamé des manœuvres pour neutraliser le Commandant.
Le pays vient de connaitre le résultat le plus catastrophique du baccalauréat depuis l'ère post indépendance. Le problème n'est plus la seule dégradation de l'enseignement mais aussi et surtout à l'absence de l'Etat dans toutes ses structures. Comment peut –on comprendre que le Commissaire à l'origine des fraudes en question demeure toujours en fonction. ? Le gouverneur, loin de s'inquiéter du sort des élèves s'en va se promener à la Mecque. A son retour il n'a pas donné un signe d'inquiétude, ni de regret. Après tout, c'est lui qui a nommé le fameux commissaire. Comment peut –on comprendre un résultat du baccalauréat à deux temps pour le premier groupe ? Le ministre de l'éducation de l'Union des Comores, au lieu de s'excuser des manquements graves de son ministère et de demander la démission du président du jury ou de déposer la sienne, il s'en félicite devant un parterre des journalistes Comoriens. Il trouve que « le président du jury a été indulgent » car il aurait pu se contenter de la première mascarade des résultats. Mais comme « le président du jury est indulgent » il a revue une deuxième fois les copies de nos enfants. Le ministre oublie qu'il est responsable des problèmes phycologiques en vers ses enfants qui ont travaillé durement et se trouver recalé en première temps.
Le rattrapage tardive des résultats mettent en doute leurs capacités et rendent suspects les sérieux de leurs efforts et surtout de ceux qui ont été recalé pour de bons. Le désastre de cet examen de baccalauréat montre la faillite du gouvernement dirigé par le président, docteur Ikililou Dhoinine.
Cette faillite a commencé au parlement avec la censure de son président diligentée par la mouvance présidentielle. C'est un fait sans précédent dans l'histoire de notre jeune République. Le président de la République au lieu de trancher dans la dignité s'accommoda d'une solution qui ne fit honneur ni au peuple ni a la nation.
Cette faillite c'est aussi et surtout la mise en cause du Chef de l'Etat par la coalition de ses Vice-présidents qui lui reprochent de les écarter de la réalité du pouvoir. Avec les députés de la même mouvance majoritaire ils décident d'imposer par la loi le respect de leurs prérogatives constitutionnelles. Il s'agit d'un désavoue qui ne veut pas dire son nom.
Cette crise politique au plus haut sommet de l'Etat génère une crise de légitimité qui ne peut trouver de réponse que dans la dissolution de l'Assemblée. En effet lorsque les élus de la majorité en viennent à censurer leur propre président; les vice-présidents à mettre en cause les prérogatives du Chef de l'Etat, il y a lieu de revenir au peuple pour requérir son avis.
Consécutivement au tiraillement de la majorité au sommet de l'Etat, la vie continue à couter de plus en plus chère. Mayotte s'éloigne de plus en plus de l'ensemble comorien. La rupéisation de Mayotte et le décès d'un nourrisson sur venu récemment dans les geôles de la police mahoraise illustre le drame qui s'opère à Mayotte sans que les autorités comoriennes s'en émeuvent. La corruption gangrène l'Etat à tous les niveaux, la session 2012 du baccalauréat en est la parfaite illustration. En réponse à ce fléau la justice est paralysée et l'impunité devient la règle. La lutte contre la corruption préconisée par le chef de l'Etat n'a jamais connu un début de commencement.
Aujourd'hui le pays va mal. Cette situation ne peut plus durer. Le chef de l'Etat doit réagir et vite car si le gouvernement n'apporte pas de réponses aux questions de la rue, celle-ci sera tentée d'apporter ses propres solutions. Le pays va très mal mais le président s'en inquiète peu, du moment où les fonctionnaires sont payés à la fin du mois, tout va bien. Comme si le rôle de la nation est de servir les fonctionnaires. L'Etat est faite pour le bien être du peuple. Or le peuple souffre du manque du service de santé digne, d'une éducation meilleure pour ses enfants et de sa protection. Le gouvernement ne peut pas croiser les bras devant le drame Mahorais. Les morts du visa Balladur nous interpellent.
Nous ne pouvons pas continuer à coopérer dans l'amitié avec le gouvernement qui tue notre peuple en silence et dans l'indifférence. En ce jour de fête de rupture du jeune du ramadan ma pensée va vers les comoriens qui pleurent leurs morts du visa Balladur; à ceux que l'actuel régime prive du droit élémentaire à la survie. Aux uns et aux autres je les invite au combat légitime qu'ensemble nous devons livrer contre le colonialisme français à Mayotte et l'oligarchie qui règne à Moroni
Dr SAID ABDILLAH Said Ahmed , Animateur Principale des « Comores Alternatives » saidabdillah@yahoo.fr
Après la fête les Comoriens vont se réveiller et constater qu'à bord de l'avion Comores il n'ya plus de pilotes ou presque plus dès lors que les trois copilotes ont entamé des manœuvres pour neutraliser le Commandant.
Le pays vient de connaitre le résultat le plus catastrophique du baccalauréat depuis l'ère post indépendance. Le problème n'est plus la seule dégradation de l'enseignement mais aussi et surtout à l'absence de l'Etat dans toutes ses structures. Comment peut –on comprendre que le Commissaire à l'origine des fraudes en question demeure toujours en fonction. ? Le gouverneur, loin de s'inquiéter du sort des élèves s'en va se promener à la Mecque. A son retour il n'a pas donné un signe d'inquiétude, ni de regret. Après tout, c'est lui qui a nommé le fameux commissaire. Comment peut –on comprendre un résultat du baccalauréat à deux temps pour le premier groupe ? Le ministre de l'éducation de l'Union des Comores, au lieu de s'excuser des manquements graves de son ministère et de demander la démission du président du jury ou de déposer la sienne, il s'en félicite devant un parterre des journalistes Comoriens. Il trouve que « le président du jury a été indulgent » car il aurait pu se contenter de la première mascarade des résultats. Mais comme « le président du jury est indulgent » il a revue une deuxième fois les copies de nos enfants. Le ministre oublie qu'il est responsable des problèmes phycologiques en vers ses enfants qui ont travaillé durement et se trouver recalé en première temps.
Le rattrapage tardive des résultats mettent en doute leurs capacités et rendent suspects les sérieux de leurs efforts et surtout de ceux qui ont été recalé pour de bons. Le désastre de cet examen de baccalauréat montre la faillite du gouvernement dirigé par le président, docteur Ikililou Dhoinine.
Cette faillite a commencé au parlement avec la censure de son président diligentée par la mouvance présidentielle. C'est un fait sans précédent dans l'histoire de notre jeune République. Le président de la République au lieu de trancher dans la dignité s'accommoda d'une solution qui ne fit honneur ni au peuple ni a la nation.
Cette faillite c'est aussi et surtout la mise en cause du Chef de l'Etat par la coalition de ses Vice-présidents qui lui reprochent de les écarter de la réalité du pouvoir. Avec les députés de la même mouvance majoritaire ils décident d'imposer par la loi le respect de leurs prérogatives constitutionnelles. Il s'agit d'un désavoue qui ne veut pas dire son nom.
Cette crise politique au plus haut sommet de l'Etat génère une crise de légitimité qui ne peut trouver de réponse que dans la dissolution de l'Assemblée. En effet lorsque les élus de la majorité en viennent à censurer leur propre président; les vice-présidents à mettre en cause les prérogatives du Chef de l'Etat, il y a lieu de revenir au peuple pour requérir son avis.
Consécutivement au tiraillement de la majorité au sommet de l'Etat, la vie continue à couter de plus en plus chère. Mayotte s'éloigne de plus en plus de l'ensemble comorien. La rupéisation de Mayotte et le décès d'un nourrisson sur venu récemment dans les geôles de la police mahoraise illustre le drame qui s'opère à Mayotte sans que les autorités comoriennes s'en émeuvent. La corruption gangrène l'Etat à tous les niveaux, la session 2012 du baccalauréat en est la parfaite illustration. En réponse à ce fléau la justice est paralysée et l'impunité devient la règle. La lutte contre la corruption préconisée par le chef de l'Etat n'a jamais connu un début de commencement.
Aujourd'hui le pays va mal. Cette situation ne peut plus durer. Le chef de l'Etat doit réagir et vite car si le gouvernement n'apporte pas de réponses aux questions de la rue, celle-ci sera tentée d'apporter ses propres solutions. Le pays va très mal mais le président s'en inquiète peu, du moment où les fonctionnaires sont payés à la fin du mois, tout va bien. Comme si le rôle de la nation est de servir les fonctionnaires. L'Etat est faite pour le bien être du peuple. Or le peuple souffre du manque du service de santé digne, d'une éducation meilleure pour ses enfants et de sa protection. Le gouvernement ne peut pas croiser les bras devant le drame Mahorais. Les morts du visa Balladur nous interpellent.
Nous ne pouvons pas continuer à coopérer dans l'amitié avec le gouvernement qui tue notre peuple en silence et dans l'indifférence. En ce jour de fête de rupture du jeune du ramadan ma pensée va vers les comoriens qui pleurent leurs morts du visa Balladur; à ceux que l'actuel régime prive du droit élémentaire à la survie. Aux uns et aux autres je les invite au combat légitime qu'ensemble nous devons livrer contre le colonialisme français à Mayotte et l'oligarchie qui règne à Moroni
Dr SAID ABDILLAH Said Ahmed , Animateur Principale des « Comores Alternatives » saidabdillah@yahoo.fr
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