AYOTTE, 16 juil 2012 - Les élus de Mayotte ont exprimé dimanche leurs attentes au ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, au cours de sa pre...
AYOTTE, 16 juil 2012 - Les élus de Mayotte ont exprimé dimanche leurs attentes au ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, au cours de sa première visite dans le plus récent des départements français.
"Je suis venu dire aux mahorais que nous n'oublions pas que nous avons pris des engagements", a souligné M. Lurel dès son arrivée. "Je suis venu dire que l'on va tout faire pour travailler pour Mayotte".
"Mayotte est devenu département, il y a eu le changement de gouvernement, Mayotte va devenir région ultrapériphérique de l'Union européenne (RUP), aujourd'hui, on s'attend à des changements, surtout par rapport aux financements", a indiqué Abdourahamane Soilihi, le sénateur-maire UMP de Mamoudzou, à l'issue d'un entretien à huis clos avec le ministre. "Toutes les communes de l'île sont en faillite, elles ont besoin d'investissement", a-t-il souligné.
Mayotte "n'est pas bien préparée à son nouveau de statut de RUP" qui lui permettra d'avoir accès aux fonds d'aide à partir de 2014, a estimé M. Soilihi. "Il faut profiter des mois restants pour former les mahorais à l'utilisation des subventions européennes", a-t-il jugé.
Estimant à 300 millions d'euros les besoins d'investissement de sa ville, il a souligné que Mamoudzou ne pouvait financer entièrement son projet de ligne de transport en commun. Il faut également plus de salles de classe dans les écoles, a-t-il dit, en relevant que "les infrastructures pour les jeunes sont dégradées, tout comme la voirie qui est insuffisante".
L'accession de Mamoudzou au statut de ville-centre a aussi été abordée, a indiqué son maire. Aujourd'hui, l'agglomération, qui concentre toutes les activités à Mayotte, compte officiellement 50.000 habitants, mais en réalité elle en accueille deux fois plus.
Devant le conseil général, "le ministre a clairement annoncé la volonté d'accompagner Mayotte afin de réussir" le redressement de ses comptes, "pour que sa +rupéïsation+ soit une réussite en 2014", a indiqué son président, Daniel Zaidani (DVD).
Ce statut européen "est une victoire et un encouragement dans les efforts que nous sommes en train de réaliser depuis 15 mois", a dit M. Zaidani. "A présent, le conseil général attend une déclinaison claire et précise sur la manière dont l'Etat va nous accompagner", a-t-il ajouté.
M. Lurel s'est rendu dès son arrivée à l'ancienne Maison du gouverneur à Dzaoudzi, une demeure qui sera entièrement rénovée pour accueillir le futur musée d'histoire et d'archéologie de Mayotte, un projet estimé à 5 millions d'euros.
En 2014, la "rupéïsation" de Mayotte se traduira par des dérogations vis-à-vis du droit européen dans certains secteurs comme l'assainissement, les routes, l'électrification, l'éducation et la piste longue de l'aéroport. L'ensemble de ces projets dépasse le milliard d'euros.
"Je suis venu dire aux mahorais que nous n'oublions pas que nous avons pris des engagements", a souligné M. Lurel dès son arrivée. "Je suis venu dire que l'on va tout faire pour travailler pour Mayotte".
"Mayotte est devenu département, il y a eu le changement de gouvernement, Mayotte va devenir région ultrapériphérique de l'Union européenne (RUP), aujourd'hui, on s'attend à des changements, surtout par rapport aux financements", a indiqué Abdourahamane Soilihi, le sénateur-maire UMP de Mamoudzou, à l'issue d'un entretien à huis clos avec le ministre. "Toutes les communes de l'île sont en faillite, elles ont besoin d'investissement", a-t-il souligné.
Mayotte "n'est pas bien préparée à son nouveau de statut de RUP" qui lui permettra d'avoir accès aux fonds d'aide à partir de 2014, a estimé M. Soilihi. "Il faut profiter des mois restants pour former les mahorais à l'utilisation des subventions européennes", a-t-il jugé.
Estimant à 300 millions d'euros les besoins d'investissement de sa ville, il a souligné que Mamoudzou ne pouvait financer entièrement son projet de ligne de transport en commun. Il faut également plus de salles de classe dans les écoles, a-t-il dit, en relevant que "les infrastructures pour les jeunes sont dégradées, tout comme la voirie qui est insuffisante".
L'accession de Mamoudzou au statut de ville-centre a aussi été abordée, a indiqué son maire. Aujourd'hui, l'agglomération, qui concentre toutes les activités à Mayotte, compte officiellement 50.000 habitants, mais en réalité elle en accueille deux fois plus.
Devant le conseil général, "le ministre a clairement annoncé la volonté d'accompagner Mayotte afin de réussir" le redressement de ses comptes, "pour que sa +rupéïsation+ soit une réussite en 2014", a indiqué son président, Daniel Zaidani (DVD).
Ce statut européen "est une victoire et un encouragement dans les efforts que nous sommes en train de réaliser depuis 15 mois", a dit M. Zaidani. "A présent, le conseil général attend une déclinaison claire et précise sur la manière dont l'Etat va nous accompagner", a-t-il ajouté.
M. Lurel s'est rendu dès son arrivée à l'ancienne Maison du gouverneur à Dzaoudzi, une demeure qui sera entièrement rénovée pour accueillir le futur musée d'histoire et d'archéologie de Mayotte, un projet estimé à 5 millions d'euros.
En 2014, la "rupéïsation" de Mayotte se traduira par des dérogations vis-à-vis du droit européen dans certains secteurs comme l'assainissement, les routes, l'électrification, l'éducation et la piste longue de l'aéroport. L'ensemble de ces projets dépasse le milliard d'euros.
Rédigé par AFP
COMMENTAIRES