L'affaire Roukia, dans laquelle plusieurs membres des forces de l'ordre sont accusés d'être impliqués dans un trafic de drogues,...
L'affaire Roukia, dans laquelle plusieurs membres des forces de l'ordre sont accusés d'être impliqués dans un trafic de drogues, est de nouveau examinée en cour d'appel ce matin.
L'affaire Roukia se trouve de nouveau à l'ordre du jour de la cour d'appel aujourd'hui. Une audience se déroule actuellement à huis-clos en vidéo-conférence avec Mayotte.
Impliqué dans un trafic présumé de drogue qui avait provoqué la mort de Roukia, une jeune fille de 18 ans d'origine mahoraise, des gendarmes sont poursuivis pour "homicide involontaire" et "transport, cession, usage et détention de stupéfiants". La cour d'appel de la Réunion a rendu sa décision mardi 4 octobre 2011. En clair, la juridiction a refusé d'assouplir le contrôle judiciaire dont ils font l'objet.
Pour rappel, l'affaire Roukia, du nom de la lycéenne mahoraise de 18 ans morte d'une overdose d'héroïne, implique plusieurs membres des forces de l'ordre de l'île aux Parfums, dont deux gendarmes. Ils sont accusés d'avoir orchestré un réseau de trafic d'héroïne, qui a provoqué le décès de l'adolescente.
Poursuivis pour "homicide involontaire" et "transport, cession, usage et détention de stupéfiants", ils avaient été placés sous contrôle judiciaire et interdits d'exercer leurs fonctions. Le corps de Roukia avait été retrouvé le 15 janvier 2011 enfoui à Trévani, au nord de Mamoudzou. L'hypothèse du meurtre avait été rejetée après les résultats de l'autopsie qui révélaient l'overdose. Un fait jugé rarissime dans le 101 ème département français, où les drogues dures sont quasi-inexistantes.
Lors de l'enquête, le petit ami de la jeune fille, un informateur de la police, avait affirmé que la drogue qui l'avait fournie à Roukia lui avait été transmise dans une enveloppe estampillée "gendarmerie nationale".
Source:linfo.re
Impliqué dans un trafic présumé de drogue qui avait provoqué la mort de Roukia, une jeune fille de 18 ans d'origine mahoraise, des gendarmes sont poursuivis pour "homicide involontaire" et "transport, cession, usage et détention de stupéfiants". La cour d'appel de la Réunion a rendu sa décision mardi 4 octobre 2011. En clair, la juridiction a refusé d'assouplir le contrôle judiciaire dont ils font l'objet.
Pour rappel, l'affaire Roukia, du nom de la lycéenne mahoraise de 18 ans morte d'une overdose d'héroïne, implique plusieurs membres des forces de l'ordre de l'île aux Parfums, dont deux gendarmes. Ils sont accusés d'avoir orchestré un réseau de trafic d'héroïne, qui a provoqué le décès de l'adolescente.
Poursuivis pour "homicide involontaire" et "transport, cession, usage et détention de stupéfiants", ils avaient été placés sous contrôle judiciaire et interdits d'exercer leurs fonctions. Le corps de Roukia avait été retrouvé le 15 janvier 2011 enfoui à Trévani, au nord de Mamoudzou. L'hypothèse du meurtre avait été rejetée après les résultats de l'autopsie qui révélaient l'overdose. Un fait jugé rarissime dans le 101 ème département français, où les drogues dures sont quasi-inexistantes.
Lors de l'enquête, le petit ami de la jeune fille, un informateur de la police, avait affirmé que la drogue qui l'avait fournie à Roukia lui avait été transmise dans une enveloppe estampillée "gendarmerie nationale".
Source:linfo.re
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